« Je suis un barbare », une lecture à deux voix autour des textes de Jean‑Jacques Rousseau

Rousseau vous rend visite
Par Trina Mounier
C’est le moment ou jamais : l’année 2012 n’en a plus que pour deux mois. Il convient donc de fêter avant qu’elle ne s’éteigne le tricentenaire de la naissance de Rousseau…
« Modèles », Théâtre du Rond‑Point à Paris

Esperate Housewives
Par Léna Martinelli
« On ne naît pas femme, on le devient. » Ce constat de Simone de Beauvoir, Pauline Bureau et son équipe en ont fait leur point de départ pour comprendre comment se construit l’identité féminine…
« Harmonijka », de Greg Zlap, Philippe Charlot et Miras
Comme un souffle de blues
Par Jean-François Picaut
Connaissez-vous Grzegorz Szłapczyński ? Sous le nom de Greg Zlap, c’est un des meilleurs harmonicistes du moment. Il vient d’écrire avec Philippe Charlot une B.D. qui retrace son parcours.
« la Conférence », d’Emma la clown et Catherine Dolto, Théâtre Sorano à Toulouse

La vie, le rire, les bébés
Par Diane Launay
« La Conférence », c’est une conférence bien sûr, car il y a des micros et un ficus, mais c’est surtout un spectacle qui fait du bien. Emma la clown et Catherine Dolto y parlent de la psychanalyse, des clowns et des bébés. Comment embrasser la vie… et se débarrasser de ses peurs.
« À bas bruit », de Mathurin Bolze, les Célestins à Lyon

Des corps liquides
Par Trina Mounier
Parce qu’il a été formé à l’école du cirque, parce qu’il travaille avec des circassiens, parce que le nom de sa compagnie, Les mains, les pieds et la tête aussi (M.P.T.A.), nous y invite quelque peu…
« Mort d’un commis voyageur », d’Arthur Miller, les Célestins à Lyon

Sorti de route
Par Trina Mounier
Immortalisée par le film de Volker Schlöndorff avec Dustin Hoffmann et consacrée par le prix Pulitzer, la pièce que Claudia Stavisky a choisi de porter à la scène pour ouvrir la saison des Célestins…
« le Sexe faible », de Heidi Brouzeng, l’Échangeur à Bagnolet

Ça fait bien par où ça casse
Par Laura Plas
Quelque part du côté de Fassbinder, ou d’Almodovar, L’S.K.B.L. Cie invente avec « le Sexe faible ? » son cabaret punk et surréaliste. Rompu le carcan des genres, en éclat donc celui de l’idéal féminin ! La friction des notes et des mots, de l’utopie et du rêve, des cris et des chuchotements créent ici une proposition forte, souvent dérangeante.
« la Dernière Bande », de Samuel Beckett, Théâtre de l’Œuvre à Paris

Serge Merlin en sous‑emploi
Par Florent Coudeyrat
On se faisait une joie de retrouver le granitique Serge Merlin dans l’univers de Beckett. Une attente déçue tant « la Dernière Bande » est une œuvre aride difficile à mettre en lumière.
« la Résistible Ascension d’Arturo Ui », de Bertolt Brecht, Théâtre de la Ville à Paris

Ui, tyran et histrion historique
Par Lorène de Bonnay
En 1960, la troupe légendaire du Berliner Ensemble triomphe au Théâtre de la Ville avec « la Résistible Ascension d’Arturo Ui » de Brecht. Ces jours‑ci, l’histoire se répète avec la venue de la troupe en plein Festival d’automne…
Entretien avec Laurence Février, metteuse en scène de « Tabou », le Lucernaire à Paris

Viol : briser le tabou (et les clichés) via la scène
Par Marie Barral
Fissurer le tabou autour du viol des femmes, faire comprendre qu’il touche n’importe qui, la plupart du temps dans le cercle intime, et que la société, qui cherche à se protéger, se méfie des victimes…
« Tabou », de Laurence Février, le Lucernaire à Paris

Viol : la société acculée
Par Marie Barral
Dans « Tabou », cinq femmes violées répondent aux questions de l’instruction. La metteuse en scène Laurence Février a choisi pour leur défense la plaidoirie de Gisèle Halimi lors du procès d’assises à Aix‑en‑Provence en 1978. Et pour jury, le public. Texte désarmant, comédiennes excellentes, spectateur retourné. Brillant.
« Olympe de Gouges, porteuse d’espoir », d’Annie Vergne et Clarissa Palmer, d’après les écrits d’Olympe de Gouges, le Guichet-Montparnasse à Paris

Une « Olympe de Gouges » tristement scolaire
Par Céline Doukhan
Le sujet aurait pu donner lieu à une pièce superbe. Hélas, cette évocation d’Olympe de Gouges fait davantage penser à un poussif documentaire-fiction qu’à du théâtre.