« Puissants et miséreux », de Yann Reuzeau, Manufacture des Abbesses à Paris

« Puissants et miséereux » © Sabrina Moguez

Puissance-impuissance sociétale et théâtrale
Par Élise Noiraud
La Manufacture des Abbesses continue de tracer un chemin cohérent et enthousiaste. Avec « Puissants et miséreux », le petit théâtre niché sur la butte Montmartre et dédié aux écritures contemporaines nous propose un miroir sans complaisance des contradictions de notre société…

« Trapèze », de Jérôme Rouger, centre d’action culturelle à Niort

« Trapèze » © D.R.

« Trapèze » : remue-méninges
Par Claire Tessier
Le Moulin du roc, scène nationale de Niort, accueillait la Cie La Martingale pour l’intégrale de ses spectacles. L’occasion de découvrir deux régionaux de l’étape, Jérôme Rouger et Patrick Ingueneau dans « Trapèze ». Une très juste et très drôle interrogation sur la destinée de chacun.

« Trahisons », de Harold Pinter, les Déchargeurs à Paris

« Trahisons » © Ifou pour le pôle média

« Pinteresques » états d’âme
Par Sylvie Beurtheret
Il est des spectacles qui laissent en bouche un drôle de goût, dont on ne sait dire s’il nous a plu. Et peu importe ! Car seule compte, finalement, cette intéressante saveur qui nous reste coincée au fond du gosier…

« le Moche », de Marius von Mayenburg, la Comedia à Paris

le Moche © Gérard P.

« Le Moche » : chirurgie très esthétique
Par Emmanuel Arnault
Pour la première fois à Paris est jouée cette pièce de Marius von Mayenburg, dramaturge contemporain allemand. C’est à la Comedia, dans le onzième arrondissement, que Catherine Lefebvre s’y attaque joyeusement, nous offrant un spectacle très intéressant.

« Extinction », d’après Thomas Bernhard, Théâtre de la Madeleine à Paris

Serge Merlin © Brigitte Enguérand

Bernhard : l’imprécateur ironique
Par Guy Samama
Il est, au théâtre, des moments magiques. Ils sont parfois constitués par des couples qui unissent acteur et auteur au point que leurs voix se confondent : Alain Cuny et Paul Claudel, David Warrilow et Samuel Beckett, Georges Wilson et Thomas Bernhard, Pino Micol et Edmond Rostand (« Cyrano ») ou Goldoni (Puntila dans « Arlequin serviteur de deux maîtres »). Le couple Serge Merlin-Thomas Bernhard en forme un autre, depuis plus de vingt ans.

« Piano on the rock », de Roberto D’Olbia, Théâtre des Variétés à Paris

« Piano on the rock » © D.R.

Piano on the flop
Par Sylvie Beurtheret
Il n’est pas né de la dernière note, le beau Roberto ! Repéré et lancé par des Laurent Boyer, Jean‑Marie Bigard et autre Patrick Sébastien, ce virtuose « dresseur de piano » à queue qui fait l’humour à la musique, ce maestro du grand écart culturel qui met le fait feu à tous les genres musicaux, a déjà rempli L’Olympia, Le Casino de Paris et conquis Le Stade de France…