Le « dé-Lear » !
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Les Trois Coups
Dans ce spectacle créé au Festival d’Avignon 2023, et acclamé par le public, cinq interprètes endossent, sur un plateau nu, la vingtaine de personnages de la pièce shakespearienne et bousculent avec fougue le classique. Le grand Will se réjouirait de la façon dont Gwenaël Morin s’empare de cette comédie du désir et de l’amour. Car, s’il reste fidèle à l’original, ce « Songe »-là s’autorise toutes les audaces. Énergique, généreux et tellement drôle : un rêve de théâtre populaire.
Jeu endiablé, mise en scène sans artifice, inventivité débridée… « La proposition charme par sa simplicité artisanale, qui valorise le texte et le jeu (excellent) des acteurs (…) Le désir des personnages s’emballe jusqu’à l’exacerbation (…). Tout s’échauffe et s’évanouit dans un éclat de rire qui décale et ressuscite notre imaginaire enfantin. L’intensité, la fausse simplicité, l’innocence qui se déploie dans ce Songe sont non seulement fort plaisants, mais ils questionnent aussi très finement les pouvoirs troubles du » fou désir de vivre » ».
☛ Lire la critique de Lorène de Bonnay (24 juillet 2023)
Le Songe, d’après William Shakespeare
Compagnie Gwenaël Morin – Théâtre Permanent
Adaptation, mise en scène et scénographie : Gwenaël Morin
Avec : Virginie Colemyn, Julian Eggerlckx, Barbara Jung, Grégoire Monsalngeon, Jules Gulttler, Nicolas Prosper
Durée : 1 h 55
Dès 14 ans
Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines scène nationale • Saison nomade • Ferme de Bel Ébat • 1, Place de Bel Ébat • 78280 Guyancourt
Du 14 au 16 novembre 2024, mercredi et vendredi à 20 h 30, samedi à 18 heures
Billetterie : 01 30 96 99 00 ou en ligne
Tarifs : de 6 € à 23 €
En partenariat avec Scènes 2 Guyancourt – La Ferme de Bel Ébat
Tournée ici :
• Du 19 au 21 novembre, Scène nationale d’Albi
• Le samedi 7 décembre, L’Astrada, à Marciac
• Du 11 au 15 décembre, Théâtre des Célestins, à Lyon
• Semaine du 3 février 2025, Nouveau Théâtre de Besançon, CDN
• Les 12 et 13 mai, La Comète, scène nationale de Chalon-en-Champagne
• Du 21 au 24 mai, TAPS, à Strasbourg
Photos : © Christophe Raynaud de Lage