« Requiem », de Hanokh Levin, les Célestins à Lyon
Mort, sexe, boisson et rigolade
Par Trina Mounier
Dernière pièce de l’auteur israélien Hanokh Levin prématurément disparu, « Requiem » passe pour une sorte de testament théâtral. Son titre l’indique en tout cas, c’est de mort qu’il y est question, mais de cette manière loufoque qui est la marque de l’auteur. Ni la farce ni la gravité n’ont pourtant réussi à gagner notre adhésion.
« Nos serments », d’après « la Maman et la Putain », de Jean Eustache, les Célestins à Lyon
On ne badine pas avec l’amour
Par Trina Mounier
Ils ont une trentaine d’années et entreprennent de revisiter au théâtre le film mythique (et daté) de Jean Eustache, « la Maman et la Putain ». Surprise : les errements sentimentaux soixante-huitards s’exportent fort bien !
« le Malade imaginaire », de Molière, les Célestins à Lyon
Un malade bien seul
Par Trina Mounier
Avec André Marcon qui reprend le dernier rôle tenu par Molière lui-même, on pouvait attendre un « Malade imaginaire » de haute volée. La mise en scène de Michel Didym, hélas, ne tient pas toutes ses promesses et pâtit d’un manque de cohérence.
« Petit Eyolf », de Henrik Ibsen, les Célestins à Lyon
Silence, on assassine
Par Trina Mounier
En montant « Petit Eyolf », l’une des dernières pièces de Henrik Ibsen, Julie Berès démontre avec brio l’actualité brûlante du grand auteur norvégien et nous propose une plongée vertigineuse dans l’enfer du couple.
« Candide – Si c’est ça le meilleur des mondes… », les Célestins à Lyon
Le dernier pied de nez de Voltaire
Par Trina Mounier
Voici un spectacle rafraîchissant, intelligent, drôle, vif, à l’image de son auteur, un Voltaire qui a dépassé les 60 ans, grâce au talent d’une troupe à peine trentenaire qui a de l’énergie à revendre…
« Un fils de notre temps », d’après Ödön von Örváth, les Célestins à Lyon
Impasse de la haine
Par Michel Dieuaide
D’Ödön von Horváth, l’un des plus grands dramaturges de langue allemande du xxe siècle, mort de façon tragique et absurde à Paris en 1938, Simon Delétang met en scène « Un fils de notre temps ». Il s’agit de l’adaptation théâtrale d’un court roman établie par Guntrahm Brattia, comédien et metteur en scène autrichien, décédé lui aussi brutalement en 2014. Les Célestins coproduisent et accueillent cette création.
« Comment vous racontez la partie », de Yasmina Reza, les Célestins à Lyon
Vanités, vacuités
Par Trina Mounier
Malgré des répliques brillantes, une écriture ciselée, une distribution de haut vol, cette satire d’un microcosme littéraire parisien en exil dans une petite ville de province peine à convaincre.
« Novecento », d’Alessandro Baricco, les Célestins à Lyon
Dussolier homme-orchestre
Par Trina Mounier
Difficile d’adapter pour le théâtre un texte aussi poétique et intimiste que celui d’Alessandro Baricco, « Novecento, pianiste ». André Dussolier contourne la difficulté brillamment, mais au détriment du roman.
« Caligula », d’Albert Camus, les Célestins à Lyon
Je suis encore vivant !
Par Émilie Boughanem
Avec Bruno Putzulu, la voix de l’absurde retentit aux Célestins dans son insoutenable intensité.
« Innocence », de Howard Barker, les Célestins à Lyon
Le théâtre de la cruauté
Par Élise Ternat
Que de chemin parcouru par les membres de la compagnie Nöjd depuis « les Chevaliers »…
« Ali » et « Nous sommes pareils à… », d’Artemis Stavridi, Mathurin Bolze, Hedi Thabet, les Célestins à Lyon
Le mouvement, la vie
Par Trina Mounier
Venu du cirque où il défiait volontiers la pesanteur, Mathurin Bolze semble sortir de sa gangue pour s’incarner comme poète et danseur… Ce spectacle composé de deux « chorégraphies » est une pure merveille de beauté et d’émotion.
« l’Histoire terrible mais inachevée de Norodom Sihanouk, roi du Cambodge », 2e épisode, d’Hélène Cixous, les Célestins à Lyon
Insubmersible !
Par Trina Mounier
La première partie de « l’Histoire terrible de Norodom Sihanouk, roi du Cambodge » nous avait laissés, nous qui connaissions l’effroyable réalité, étreints, à l’aube de l’arrivée au pouvoir des Khmers rouges…