« Jean-Pierre, Lui, Moi », de Pocket Théâtre, Festival Villeneuve-en-Scène, à Villeneuve-lès-Avignon

Fabuleuses faiblesses
Par Stéphanie Ruffier
Comment trouver la juste distance pour évoquer sur scène le handicap, surtout quand le sujet n’est autre que son grand frère ? Entre performance désopilante, forme documentaire et tendre confidence, Thierry Combe joue avec les codes du théâtre et nous offre un moment d’empathie exceptionnel.
« Les Tondues », des Arts Oseurs, Scènes du Jura, à Lons-le-Saunier

Réparer les sur-vivantes
Par Stéphanie Ruffier
Les tondues, une histoire ancienne ? La bouleversante déambulation théâtrale menée par Périne Faivre réhabilite ces femmes humiliées sur la place publique. Un remarquable acte de réparation au cœur de la cité.
7e panorama des chantiers de la Formation avancée et itinérante des arts de la rue, à Marseille

Les spasmes publics
Par Stéphanie Ruffier
Vingt minutes pour extraire le suc d’un projet artistique, c’est le temps imparti à chaque apprenti de la Formation avancée et itinérante des arts de la rue (FAI-AR). Les 17 et 18 avril à Marseille, Cucuron et Port-Saint-Louis, après vingt-deux mois au sein de cette formation supérieure d’art en espace public, ils étaient quatorze à présenter leurs étapes de travail avec pour consigne : « oser, prendre des risques, désobéir ».
« Monstre(s) », à partir de Pier Paolo Pasolini et Christophe Pellet, Théâtre à tout prix, Hôp hop hop à Besançon

Qui sont les monstres ?
Par Stéphanie Ruffier
« Monstre(s) » déconcerte. Les textes de Pier Paolo Pasolini secouent férocement notre léthargie intellectuelle, tandis que celui de Christophe Pellet dégomme l’entre-soi des institutions théâtrales françaises. En embuscade, le metteur en scène Jean-Marie Potiron (se) manifeste.
« Meaulnes (et nous l’avons été si peu) », d’après le roman d’Alain-Fournier, Centre dramatique national de Besançon Franche-Comté

À la recherche du bonheur perdu
Par Stéphanie Ruffier
Réjouissante chasse au trésor sur les traces d’Alain-Fournier, l’enquête théâtrale menée par Nicolas Laurent dans « Meaulnes (et nous l’avons été si peu) » multiple les jeux d’écho avec les personnages, sans tricher avec la mélancolie.