« Un grain de fantaisie », de Patrice Minet, Café de la gare à Paris
Un grain qui passe de travers
Par Sylvie Beurtheret
Croquer dans un « un grain de fantaisie » au mythique Café de la gare aurait dû me mettre en joie. Hélas… Malgré un jouissif mais trop fugace fou rire, je suis repartie plombée…
« le Placard », de Gyöngyi Biro et Sophie Weiss, Théâtre Douze à Paris
Sur le fil du silence
Par Sylvie Beurtheret
« La parole n’est pas nécessaire pour exprimer ce qu’on a sur le cœur. Le secret, c’est le poids de l’âme », disait leur professeur et maître Marcel Marceau…
« le Plaisir de rompre et autres plaisirs de l’amour », de Jules Renard, la Comédia à Paris
Une histoire de jules dans l’impasse
Par Sylvie Beurtheret
Jules Renard ? Voilà un nom qui fleure bon notre terroir et les bancs de l’école primaire, du temps où on y étudiait encore « Poil de carotte » et les « Histoires naturelles », dans les odeurs d’encrier et de colle à l’amande…
« Tango, verduras y otras yerbas », sur une idée originale de Jorge Rodriguez et Camilla Saraceni, Nouveau Théâtre de Montreuil
Plus d’épices, madame Saraceni !
Par Sylvie Beurtheret
« Tango, verduras y otras yerbas » ? En français, ça donne (en beaucoup moins chantant !) : tango, légumes et autres herbes. Voilà qui fait penser à une recette de pot-au-feu à la mode argentine, non ?…
« La Voix humaine », de Jean Cocteau, Ciné 13 Théâtre à Paris
Coupez !
Par Sylvie Beurtheret
« Allô, allô, allô… Ah ! Enfin… c’est toi… » Dans mon fauteuil du Ciné 13 Théâtre, je brûle d’entendre « la Voix humaine » de Jean Cocteau. C’est que cette tragédie en un acte, créée en 1930 à la Comédie-Française et jouée depuis par des comédiennes prestigieuses comme Simone Signoret, a la réputation d’être l’un des plus beaux monologues du théâtre français du xxe siècle…
Marie Daguerre, concert, les Déchargeurs à Paris
Bulle, envole-toi !
Par Sylvie Beurtheret
« Paris est tout petit ce soir, c’est bien ». Oui, Marie Daguerre, c’est bien. Car dans l’intimité de cette toute petite cave voûtée du théâtre les Déchargeurs, où de nombreux artistes font leurs premiers pas, on entend parfaitement battre le cœur de la poésie…
« Casimir et Caroline », d’Ödön von Horváth, cour d’honneur du palais des Papes
Le manège désenchanté
Par Sylvie Beurtheret
Mon premier Festival d’Avignon… Je ne pouvais pas faire l’impasse sur la mythique cour d’honneur. Ce soir-là, « Casimir et Caroline », les amoureux déçus de l’auteur germano-hongrois Ödön von Horváth (1901-1938) s’y étaient pour la troisième fois donné rendez-vous…