« Qui a tué mon père », d’Édouard Louis, le théâtre de la Ville, les Abbesses, à Paris
Louis sublimé par le regard d’Ostermeier
Par Lorène de Bonnay
Les Trois Coups
Après « Histoire de la violence », le compagnonnage entre Édouard Louis et Thomas Ostermeier se poursuit avec une nouvelle mise en scène de « Qui a tué mon père » au théâtre de la Ville. Un spectacle qui oscille entre fébrilité et cri.
« Histoire de la violence », d’Édouard Louis, Théâtre de la Ville à Paris
Le spectacle glaçant des violences ordinaires
Par Lorène de Bonnay
Après « Retour à Reims » de Didier Éribon, Thomas Ostermeier adapte « Histoire de la violence » d’Édouard Louis. Deux textes mêlant récit autobiographique et essai sociologique ; deux paroles portées à la scène qui questionnent avec urgence le vivre-ensemble.
« Retour à Reims », d’après Didier Eribon, Théâtre de la Ville à Paris
« Retour à Reims » : Ostermeier cherche son chemin
Par Maxime Grandgeorge
Adapter sur scène l’essai autobiographique du philosophe et sociologue Didier Eribon n’était pas une mince affaire. Malgré un dispositif scénique original, Thomas Ostermeier ne convainc pas avec ce « Retour à Reims ».
« Présentation de la nouvelle saison », Odéon Théâtre de l’Europe à Paris
Un « appétit de dialogues » réjouissant !
Par Lorène de Bonnay
Stéphane Braunschweig dévoile la programmation de sa deuxième saison à la direction de ce théâtre « d’art ». Les esthétiques choisies, ouvertes sur l’Europe et la nouvelle génération, promettent de nous faire voyager mais aussi éprouver, dans le présent, la « complexité du monde ».
« Professor Bernhardi », d’Arthur Schnitzler, Théâtre national de Bretagne à Rennes
Une fable politique très actuelle
Par Jean-François Picaut
Le Théâtre national de Bretagne donne enfin à voir au public français une grande version d’une des pièces les plus fameuses d’Arthur Schnitzler. L’évènement est d’autant plus remarquable que l’œuvre a une résonance tout à fait moderne pour ne pas dire immédiatement contemporaine.
« la Mouette », d’Anton Tchekhov, Odéon‐Théâtre de l’Europe à Paris
Cette « Mouette » nous perce le cœur
Par Lorène de Bonnay
Thomas Ostermeier adapte « la Mouette » d’Anton Tchekhov, à l’Odéon, avec Olivier Cadiot et la troupe française des « Revenants ». Sa mise en scène souligne avec effroi et ironie le désir d’envol brisé de l’homme actuel – histrion médiocre et tragique. Déchirant.
« Bella figura », de Yasmina Reza, les Gémeaux à Sceaux
Vide et plénitude du masque
Par Lorène de Bonnay
D’abord jouée en mai à la Schaubühne, Thomas Ostermeier présente « Bella figura » de Yasmina Reza en France…
« Les Trois Coups » signalent les parutions récentes consacrées au théâtre à ne pas manquer [5]
Bulletin no 5 : en librairie…
Par Rodolphe Fouano
Monographies, biographies, mémoires, rééditions de classiques…
Petit aperçu non exhaustif de la pensée dense et féconde de Thomas Ostermeier
Ostermeier questionne l’homme sur la scène du monde
Par Lorène de Bonnay
Le metteur en scène allemand et directeur de la Schaubühne de Berlin s’est généreusement exprimé en France ces dernières semaines, au sujet de son engagement artistique et politique : master class, conférences, signatures de « Backstage », rencontres avec le public à Paris et Avignon.
« Richard III », de William Shakespeare, Opéra Grand‑Avignon, 2
Le charme absolu de « Richard III »
Par Lorène de Bonnay
Le « Richard III » de Thomas Ostermeier résonne si fort dans l’âme des festivaliers d’Avignon, même après la dernière à l’Opéra-Théâtre, qu’une écoute ultime de cet écho puissant s’imposait. Non pour se désenvoûter, mais pour analyser le sortilège. Fait inouï (?), voilà une (seconde) critique sans réserve aucune.
« Richard III », de Shakespeare, Opéra Grand‑Avignon à Avignon
Un puissant avertissement
Par Michel Dieuaide
Interprété par Lars Eidinger, le personnage de Richard III emporte tout sur son passage dans une mise en scène vigoureuse de Thomas Ostermeier dédiée à son exceptionnel talent.
« Ostermeier backstage », de Gerhard Jörder, a paru chez l’Arche éditeur
« Ostermeier backstage », de Gerhard Jörder
Un livre d’entretiens avec « l’enfant terrible de la scène allemande » : Thomas Ostermeier qui signe la mise en scène du « Mariage de Maria Braun » de Fassbinder, présentée au Théâtre de la Ville du 25 juin au 3 juillet 2015.