« les Reines », de Normand Chaurette, d’après « Richard III » de Shakespeare, Théâtre Douze à Paris
Aude Ollier totalement possédée par son rôle
Par Vincent Morch
« Faites bien avec rien, faites mieux avec peu. » C’est avec cette devise sympathique que la jeune compagnie Pourquoi pas ? s’est emparée de l’œuvre du dramaturge québécois Normand Chaurette « les Reines » (1991), dans un bel esprit de simplicité et de générosité…
Entretien avec Ludovic Longelin et Marc‑Henri Lamande pour « Dieu qu’ils étaient lourds ! » au Lucernaire à Paris
Céline, prince naufragé
Par Vincent Morch
« Dieu qu’ils étaient lourds ! », chroniqué sur notre journal lors du Off du Festival d’Avignon 2010, est repris au Lucernaire, à Paris, jusqu’au 6 novembre 2010…
« Chto. Trilogie », de Sonia Chiambretto, Théâtre de la Cité‑Internationale à Paris
« Chto » : trois belles figures de l’exil
Par Vincent Morch
Sonia Chiambretto travaille sur le vivant. Elle recueille des témoignages et cherche, à travers une réécriture exigeante, à exprimer la quintessence de leur parole…
« l’Oral et Hardi, allocution poétique », de Jean‑Pierre Verheggen, Théâtre de la Bastille à Paris
L’artiste par excellence
Par Vincent Morch
« L’Oral et Hardi », contrairement à ce que le titre suggère, n’est pas le spectacle d’un nouveau duo d’humoristes s’inspirant de célèbres prédécesseurs, mais un one-man-show…
« Il aurait suffi… », Théâtre du Petit‑Louvre à Avignon
Un coup de poing dans l’estomac
Par Vincent Morch
« Il aurait suffi… » est une pièce sur le viol, qui entend dénoncer avec force les violences, physiques comme psychologiques, que subissent les femmes qui en sont victimes. Si l’intention est noble, salutaire, et servie en particulier par une jeune actrice admirable, ce travail efficace m’a pourtant laissé l’impression d’être inachevé.
« Espejo », d’Agathe Surcouf, Laurette Théâtre à Paris
Défense et illustration du syndrome de Stockholm
Par Vincent Morch
Être attaché à quelqu’un. Expression banale, anodine, employée souvent comme un euphémisme. Et l’on glisse à la surface des mots sans en percevoir la violence. Quoi de mieux, alors, qu’une chaîne réelle pour la rendre sensible ? Idée simple, limpide, admirablement exploitée par la compagnie des Bouches-Cousues. « Espejo » est un véritable bijou.