« Mon amour fou », de Roxane Kasperski, la Loge à Paris

« Mon amour fou » © Sébastien Godefroy

De l’amour à mort au théâtre à vie
Par Vincent Morch
Roxane Kasperski et Elsa Granat nous proposent, avec « Mon amour fou », une petite pièce de tout premier ordre. Elle retrace avec une intelligence et une justesse extraordinaires une histoire d’amour qui l’a été tout autant. Les représentations en sont peu nombreuses : courez-y.

« Kiki de Montparnasse », d’après « Souvenirs retrouvés » de Kiki de Montparnasse, le Lucernaire à Paris

« Kiki de Montparnasse » © Jean-Jacques Beineix

Kiki ressuscitée
Par Vincent Morch
Imaginé par une pléiade d’artistes dont le talent n’est plus à démontrer (Frank Thomas pour les paroles, Reinhardt Wagner pour la musique, Jean‑Jacques Beineix pour la mise en scène), ce spectacle retraçant la vie d’une grande figure des Années folles parisiennes, égérie d’artistes renommés (Soutine, Modigliani, Foujita, Kisling, Man Ray…), fait preuve d’une étonnante humilité…

Martin Crimp, Alain Badiou, Suzanne Osten, Per Lysander, Simon Abkarian

Les mythes à bras le corps, ou l’éternelle envie de fricoter avec la tragédie grecque
Par Lise Facchin
Saluer Platon pour nous avoir mis le nez dedans avec ses histoires de Vérité, de Caverne et d’idéologie esthétique dans lesquelles la modernité s’est engluée m’est impossible tant, c’est un fait, Platon m’irrite jusqu’à l’eczéma…

« 9 », de Stéphane Guérin, Théâtre de Châtillon

« 9 » © Enaut Castagnet

Une intime et belle conviction
Par Vincent Morch
Neuf êtres humains coupés du cours de leur vie ordinaire, enfermés à huis clos, parfaitement inconnus les uns aux autres, auxquels on enjoint de se mettre d’accord, en leur âme et conscience, pour décider du destin d’un adolescent accusé du meurtre de ses grands-parents adoptifs. Coupable ? Innocent ?

« le Marchand de Venise », de William Shakespeare, le Lucernaire à Paris

« le Marchand de Venise » © Julien Bielher

Immense Michel Papineschi
Par Vincent Morch
Après le succès de « Marie Tudor » en 2011, Pascal Faber et la Compagnie 13 reviennent au Lucernaire avec une adaptation du « Marchand de Venise », une œuvre problématique du répertoire shakespearien. Comment, en effet, mettre en scène le juif usurier Shylock sans se laisser happer par certains clichés antisémites véhiculés par la pièce ? Grâce à une fantastique interprétation de Michel Papineschi, ce personnage piégé révèle une fascinante profondeur humaine, et emporte le spectateur au bout de l’émotion.

« Marie Tudor », de Victor Hugo, le Lucernaire à Paris

« Marie Tudor » © David Krüger

Royal
Par Vincent Morch
Pascal Faber revient à « Marie Tudor » (1833), qu’il avait déjà mise en scène en 2002, au théâtre Rouge du Lucernaire. Par bien des égards, le travail qu’il a effectué sur cette pièce, avec tous les membres de la Compagnie 13, est exemplaire. Avec, en apothéose, un final d’une intensité rare.