« Flying chariot(s) » de Kouramane Valavane, les Zébrures d’automne à Limoges

Flying-Chariots © Christophe-Pean

Hamlet en goguette au pays du Mahabharata
Par Laura Plas
Koumaravane Valavane revient aux Zébrures d’automne avec « Flying Charriots » un spectacle-monde qui fait dialoguer l’intime et le mythe, le récit et le théâtre, la pure tragédie et une bouffonnerie exotique. Vent d’est mêlé au vent d’ouest : en dépit de longueurs, ça défrise.

« Illusions perdues », Honoré de Balzac, Théâtre de la Bastille, Paris

Illusions-perdues-Pauline-Bayle©Simon Gosselin

Illusions perdues, Paris gagnés !
Par Laura Plas
Après l’épopée, la comédie humaine ! Pauline Bayle relève le gant d’adapter « Illusions perdues » de Balzac, roman aussi tentaculaire et fourmillant que le Paris qu’il dépeint. Une adaptation réussie où s’exprime l’amour des lettres et des acteurs, tout autant que le talent de Balzac.

« Et que mon règne arrive » de Léonora Miano, « Ce silence entre nous » de Mihaela Michailov, Les Zébrures d’automne à Limoges

Et-que-mon-règne-arrive-Léonora-Miano-Christophe Péan

Singulières plurielles
Par Laura Plas
En ouverture des Zébrures d’automne, honneur était fait aux femmes : objets et sujets de création. Si « Et que mon règne arrive », oscillant entre bluette et pamphlet, séduit sans convaincre tout à fait, la mise en scène polyphonique de « Ce Silence entre nous » s’impose par la finesse de sa partition.

« Skylight », de David Hare, Théâtre des Célestins à Lyon

Skylight-claudia-Stavisky-Simon-Gosselin.jpg

Un dessous des cartes prévisible
Par Trina Mounier
Kyra vit seule, assez modestement, dans une banlieue de Londres, quand déboule chez elle le fils de l’homme qu’elle a aimé et quitté, puis l’amant lui-même, Tom. Tout se déroulera dans cette même pièce propice à accueillir secrets et mensonges.  En se retrouvant, ils vont  réveiller les feux non éteints de leur passion, mais aussi les vieilles rancunes et des antagonismes irréconciliables.

« Pour sortir au jour », d’Olivier Dubois, dans le cadre de Temps Danse 2021, Le Monfort à Paris

Pour-sortir-au-jour-olivier © Pierre-gondard

Ah ! La vie d’artiste
Par Léna Martinelli
Élu l’un des vingt-cinq meilleurs danseurs au monde en 2011 par le magazine Dance Europe, Olivier Dubois nous livre quelques beaux « restes ». Douze ans après avoir signé sa première chorégraphie, ce solo se veut une tentative de raconter une histoire de l’art (son histoire de l’art) en revisitant quelques-uns des 60 spectacles auxquels il a participé. Une traversée de sa carrière pleine d’humour et de tendresse.

« Work », de Claudio Stellato, dans le cadre de Temps Danse 2021, Le Monfort à Paris

Work-Claudio-Stellato © Pierre-Rigo

Complètement marteau !
Par Léna Martinelli
Détournant la pratique du bricolage, Claudio Stellato et son équipe de clowns acrobates nous livrent un bric a brac jubilatoire, où l’absurde le dispute à la fantaisie. Dans ce chantier mené tambour battant, le bricolage devient danse, cirque, concert et folie créatrice. En imbriquant corps et matière de manière si poétique, ces artistes-là cassent vraiment la baraque !