« 4.48 Psychose », de Sarah Kane, Paris Villette

« 4.48 Psychose » de Sarah Kane © Nicolas Descôteaux

Entre aube et crépuscule
Par Romain Labrousse
Dans une volonté manifeste de ne pas réduire la pièce à sa dimension testamentaire, Florent Siaud affirme la théâtralité d’un monologue instable.

« End/igné », de Mustapha Benfodil, Théâtre de Belleville à Paris

« End/igné » mise en scène par Kheireddine Lardjam © DR

Le meilleur pour le feu
Par Laura Plas
Avec « End/igné » de Mustapha Benfodil, Kheireddine Lardjam évoque l’Algérie actuelle en optant pour la poésie et la distanciation. Résultat mitigé, tant au point de vue de l’interprétation que de l’écriture : le meilleur est bien pour la fin (pour le feu).

« Construire un feu », de Jack London, Studio-Théâtre de la Comédie-Française à Paris

« Construire un feu », mise en scène Marc Lainé © Vincent Pontet

La voix de la survie
Par Bénédicte Fantin
Marc Lainé transpose la nouvelle de Jack London, « Construire un feu », en mobilisant ses multiples talents de plasticien, scénographe, réalisateur et metteur en scène. Le dispositif scénique, qui fait la part belle à la projection vidéo, semble presque superflu face à l’écrasante présence des deux conteurs : Pierre Louis-Calixte et Alexandre Pavloff.

« Au plus noir de la nuit », d’après André Brink, Théâtre de la Tempête à Paris

« Au plus noir de la nuit » de Nelson Rafaell Madel © Léna Roche

Trouver sa direction, au plus noir de la nuit !
Par Laura Plas
Approfondissant les questions de l’exil et du racisme, Nelson Rafaell Madel adapte « Au plus noir de la nuit », de l’écrivain sud-africain André Brink. Si la proposition n’est pas dépourvue d’audace, elle manque de maturation, en particulier en ce qui concerne la direction d’acteurs.

« la Reprise », de Milo Rau, théâtre des Amandiers à Nanterre

« La Reprise – Histoire(s) de théâtre (I) » de Milo Rau © Christophe Raynaud de Lage

Reprise de « La reprise – Histoire(s) de théâtre (I) »
Annonce
Lorène de Bonnay
« La reprise – Histoire(s) de théâtre (I) » de Milo Rau interroge la violence d’un fait divers, le regard et l’illusion théâtrale. Un spectacle dense, catharctique, efficace (crée à Bruxelles en mai, ovationné à Avignon et actuellement aux Amandiers).

« Un soir d’été à la Maison Maria Casarès », la Compagnie du Veilleur, à Alloue

Soir d’été à la Maison Maria Casarès © Salem Mostefaoui

Maison ouverte à deux battants
Par Laura Plas
Certains la surnommaient « la Belle endormie », d’autres l’avaient crue souffrante. Voici que, ranimée par le riche projet de la Compagnie du Veilleur, la Maison Maria Casarès a ouvert les yeux sur mille projets. Jusqu’au 17 août, elle nous ouvre ses portes à deux battants. Prêts pour l’enchantement ?