« Freddy vs Freddie », de Myriam Boudenia, l’Élysée à Lyon

« Freddy vs Freddie » © La Volière

Plongée dans nos rêves les plus fous
Par Trina Mounier
Avec « Freddy vs Freddie », Myriam Boudenia, dont « Wild Flowers » en 2013 avait suscité la curiosité, confirme un réel talent : écriture intelligente et nerveuse, vigueur de la mise en scène, cohérence de la direction d’acteurs. Et une personnalité attachante, originale qu’il serait dommage de ne pas découvrir.

« Paris », de David Bobée, festival Livraisons d’été, les Subsistances à Lyon

« Paris » © Arnaud Bertereau / Agence Mona

Leçon de style
Par Élise Ternat
Voilà désormais plusieurs saisons que les Subsistances font rimer fin d’année avec « Livraisons d’été ». Au programme de ces trois semaines de festival, des metteurs en scène, des circassiens, des grands chefs cuisiniers, des musiciens, des performeurs et bien d’autres encore… à découvrir en mode « farniente ». Parmi les nombreuses propositions, retour sur un des temps forts du festival : « Paris », dernière création de David Bobée.

« Dispersion » [« Ashes to Ashes »], de Harold Pinter, les Célestins à Lyon

« Dispersion » © Dunnara Meas

Énigmatique, glaçant et vertigineux
Par Trina Mounier
Un homme et une femme dans un salon bourgeois se font face. Il la questionne sur son amant. Ce n’est pas un vaudeville, c’est une pièce de Pinter, frère de Beckett, prix Nobel, grand auteur de théâtre et débusqueur des opacités de l’âme humaine comme lui. Lui, c’est Gérard Desarthe, qui signe aussi une mise en scène au scalpel ; elle, c’est Carole Bouquet. Une heure à la poursuite des fantômes.

Printemps d’Europe, 8e édition, à Lyon jusqu’au 28 mai 2015

Une fête républicaine
Par Michel Dieuaide
Depuis le 24 avril et jusqu’au 28 mai 2015, se déroule à Lyon la huitième édition d’un festival décalé et engagé arborant le beau titre de « Printemps d’Europe ». À sa tête le, metteur en scène Renaud Lescuyer. Il porte avec ses compagnons un projet artistique original. Et ce malgré les tensions agitant l’Europe et le soutien parfois médiocre de certains partenaires institutionnels.

« Requiem », de Hanokh Levin, les Célestins à Lyon

« Requiem » © Thomas Faverjon

Mort, sexe, boisson et rigolade
Par Trina Mounier
Dernière pièce de l’auteur israélien Hanokh Levin prématurément disparu, « Requiem » passe pour une sorte de testament théâtral. Son titre l’indique en tout cas, c’est de mort qu’il y est question, mais de cette manière loufoque qui est la marque de l’auteur. Ni la farce ni la gravité n’ont pourtant réussi à gagner notre adhésion.