« Rideau ! », d’après « le Retour imprévu », opérette d’Hervé, Théâtre des Marronniers à Lyon

« Rideau ! » © Frédéric Bertrand

Drolatique odyssée
Par Michel Dieuaide
En ces temps difficiles où, non par manque d’idées mais surtout d’argent, bien des usines, des épiceries et des théâtres baissent leurs rideaux, Bernard Rozet et son équipe choisissent courageusement de lever le leur. Il en résulte un spectacle intelligent et caustique qui, prenant pour prétexte l’univers de l’opérette, rend un hommage fraternel au dur métier d’artiste. La création s’intitule « Rideau ! » et se joue au Théâtre des Marronniers à Lyon.

« Lancelot du lac », de Florence Delay et Jacques Roubaud, Théâtre national populaire à Villeurbanne

« Lancelot du lac » © Michel Cavalca

Un beau livre d’images
Par Trina Mounier
C’est déjà le cinquième épisode de cette quête du Graal, l’œuvre fleuve signée Florence Delay et Jacques Roubaud, dont se sont emparés Christian Schiaretti, directeur du T.N.P. et Julie Brochen qui faisait là ses adieux au T.N.S. Collaboration remarquable de deux metteurs en scène, de deux troupes pour un travail au long cours.

« le Fantasme de l’échec », les Ateliers à Lyon

« Le Fantasme de l’échec » © D.R.

Véronique, Solange et la laitière
Par Michel Dieuaide
Nouvelle création de la compagnie Fenil hirsute au Théâtre les Ateliers à Lyon. Son titre : « le Fantasme de l’échec ». Son sujet : les difficultés de la vie d’artiste. Mais qu’on se rassure, cette balade dilettante conçue par Véronique Bettencourt n’a rien à voir avec la malédiction ironique lancée par Orson Welles à propos du travail créateur : « Quiconque exerce ce métier stupide mérite tout ce qui lui arrive ».

« Un captif amoureux », de Jean Genet, l’Étoile du Nord à Paris

« Un captif amoureux » © V. Puyraimond

« Je deviens étranger à la France. »
Par Fabrice Chêne
Le grand livre posthume de Jean Genet, « Un captif amoureux », est mis en scène actuellement par Guillaume Clayssen au théâtre de l’Étoile-du-Nord. Cette création est le premier volet d’un diptyque sur le dialogue entre Orient et Occident. Une adaptation des « Lettres persanes » de Montesquieu la complétera.

Alonso King Lines Ballet, le Cratère à Alès

Alonso King Lines Ballet © Margo Moritz

Corps surnaturels
Par Fatima Miloudi
Alonso King Lines Ballet, compagnie de ballet contemporain dirigée de main de maître, a dessillé les yeux du public alésien, subjugué par l’alliance non seulement de la tradition classique et de la modernité, mais encore par la fusion de la musique et de la chorégraphie.

« la Chair de l’homme / Diagonale 1 », d’après Valère Novarina, la Reine blanche à Paris

la Chair de l’homme © Steffen

Marc‑Henri Lamande l’alchimiste
Par Cédric Enjalbert
Acteur hors pair, Marc‑Henri Lamande joue en alternance deux spectacles, au théâtre la Reine blanche à Paris : « Dieu, qu’ils étaient lourds… ! » d’après les entretiens radiophoniques de Céline et « la Chair de l’homme » sur une partition de Valère Novarina. Deux auscultations au cœur du corps des choses.

« l’Homme qui tua Don Quichotte », d’après l’œuvre de Cervantès, Théâtre de l’Iris à Villeurbanne

l’Homme qui tua Don Quichotte © Fabien Marquet

Don Quichotte à pas contés
Par Michel Dieuaide
Dans l’écrin noir du Théâtre de l’Iris à Villeurbanne, Philippe Clément, qui a placé sa saison sous le signe de l’imagination en partage, accueille « l’Homme qui tua Don Quichotte », création de la compagnie Premier acte, mise en scène par Sarkis Tcheumlekdjian. Un exercice de voyance théâtrale d’après l’œuvre de Cervantès.