« Möbius », de la Compagnie XY, La Villette, Espace Chapiteaux à Paris

Envolées prodigieuses
Par Florence Douroux
Vision acrobatique et artistique particulièrement riche en symboles, « Möbius » est la cinquième création de la Compagnie XY. Avec la collaboration de Rachid Ouramdane, le collectif explore les confins du geste acrobatique revisité, signant ici un hymne de vie, émouvant et virtuose.
« Dimanche », compagnies Focus et Chaliwaté, Le Monfort à Paris

Le temps est compté !
Par Léna Martinelli
« Dimanche » aborde le délicat sujet de l’urgence climatique de façon insolite et percutante. Réunies autour d’une écriture collective, les compagnies Focus & Chaliwaté inventent un langage singulier, visuel et poétique. Un spectacle épatant.
« Battre encore », de La Mue/tte, Le Mouffetard théâtre des arts de la marionnette, à Paris

Qui trop papillonne ne s’envole pas…
Par Laura Plas
Parfois saisissant esthétiquement, « Battre encore » de la compagnie La Mue/ette, peine pourtant à créer sens et émotion. Pour sortir de sa chrysalide, le papillon aurait sans doute besoin de s’alléger de scènes redondantes et de clarifier ses visées. Du conte, restent de belles images.
« Éther », de Fanny Soriano, Houdremont, centre culturel de La Courneuve

Ce qui nous lie
Par Léna Martinelli
Avec Ether, la cie Libertivore livre un spectacle à la qualité visuelle et acrobatique indéniable. Le duo aérien explore les relations humaines dans un univers onirique emprunt de mystère.
« Mazùt », de Baro d’evel MC93, Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis, à Bobigny

Acrobates de l’absurde
Par Brigitte Cohen et Léna Martinelli
Entre acrobatie, clownerie, concert de sons et théâtre de l’absurde, Baro d’evel réenchante le monde (et nous avec) grâce au surréalisme poétique de « Mazùt ».
Le Bruit des Loups, d’Étienne Saglio, Théâtre du Rond-Point, à Paris

Étienne au Pays des merveilles
Par Léna Martinelli
Dresseur de fantômes, enchanteur de loup, Étienne Saglio est l’un des représentants les plus captivants de la magie nouvelle. Associé au Rond-Point, il y présente un magnifique conte pour grands enfants inspiré par la forêt. Une connexion directe avec le merveilleux comme avec nos pulsions refoulées.
« Félix » d’après « Félix » et « le Lac » de Robert Walser, Théâtre Dunois-Scène pour la jeunesse, à Paris

Aux sources obscures du conte
Par Laura Plas
Avec « Félix », Christophe Laluque nous offre un conte à l’opposé d’une « disniaiserie » : une histoire à voir dans un envoûtement, à écouter pour la beauté du verbe et de la partition sonore, et à interroger en famille pour tenter d’appréhender les troubles qu’elle engendre.
« Que du bonheur (avec vos capteurs) », de Thierry Collet, Théâtre du Rond-Point à Paris

Frissons magiques 2.0 garantis !
Par Florence Douroux
Loin de toute mise en scène destinée à cajoler le merveilleux, le magicien Thierry Collet livre une implacable démonstration du potentiel recelé par des outils numériques toujours plus performants.
« Death Breath Orchestra » d’Alice Laloy, Nouveau Théâtre de Montreuil

La poétique des tubes
Par Laura Plas
Avec « Death Breath Orchestra », Alice Laloy nous offre un nouvel opus post apocalyptique et saugrenu. Inclassable mais toujours aussi inventif, il fait entendre une musique qui lui ressemble et ne ressemble à nulle autre. À voir, à écouter, en s’extasiant devant chaque surprise.
« Mauvais Endroit au Mauvais Moment », « Pandax », « Rapprochons-nous », « C’est pour toi que je fais ça », « 080 », 34e festival du cirque actuel, à Auch

34e festival du cirque actuel : focus 2
Par Léna Martinelli
Au-delà de la technique et des performances physiques, des circassiens se racontent, dévoilent leurs parcours de vie et leurs combats pour surmonter les épreuves.
« A simple Space », de Gravity and other Myths et « Der Lauf », du Cirque du Bout du Monde, festival du cirque actuel, à Auch

34e festival du cirque actuel : focus 1
Par Léna Martinelli
Le cirque est souvent synonyme de prouesses. Sans renoncer aux exploits, deux spectacles vus dans le cadre du 34e festival du cirque actuel, font pourtant l’éloge du fiasco à partir de défis incroyables. Conçu comme une « battle », « A simple Space » met en scène la faiblesse avec maestria, tandis que « Der Lauf » laisse l’aléatoire prendre le dessus. Notre coup de cœur de ce début de festival.
« Deleuze Hendrix », Angelin Preljocaj, le Cent-Quatre, Paris

The Angelin Preljocaj Experience
Par Lorène de Bonnay
Le ballet Preljocaj a interprété cet été au festival Montpellier-danse puis à Aix-en-Provence sa dernière création : « Deleuze Hendrix ». Une chorégraphie qui questionne et donne à voir le mouvement de la pensée, en associant des sons et des corps a priori improbables. Des correspondances troublantes, dissonantes et géniales.