« Incendies », de Wajdi Mouawad, Théâtre national de la Colline à Paris

Un incendie qui « fait long feu »…
Par Hélène Merlin
La version de Stanislas Nordey n’est peut-être pas le feu de brousse tant attendu : elle passe trop lentement en n’offrant seulement que quelques étincelles et quelques frissons. Bref, pas de quoi sortir les extincteurs !
« Raté‑rattrapé‑raté », de Nikolaus, Village de cirque à Paris

Entre la complexité du monde et la simplicité de la beauté
Par Élise Noiraud
La pelouse de Reuilly revêt un air de fête en ces froides et humides soirées d’automne. Pour un mois, sous l’impulsion de La Coopérative de rue et de cirque, plusieurs chapiteaux forment le « Village de cirque »…
« Electronic City », de Falk Richter, Théâtre Gérard‑Philipe à Saint‑Denis

Une audacieuse et émouvante mécanique visuelle
Par Estelle Gapp
À la périphérie entre théâtre, vidéo et électro, le Collectif MxM propose une réflexion saisissante sur la solitude et l’aliénation de l’homme postmoderne, happé par l’empire des communications et soumis à l’emprise du virtuel…
« Jojo au bord du monde », de Stéphane Jaubertie, Théâtre de l’Est‐Parisien à Paris

Un cœur gros comme ça !
Par Olivier Pansieri
Depuis le temps que vous leur dites que le théâtre c’est génial et que vous désespérez de trouver un spectacle qui vous donne raison. En voici enfin un !…
« Palatine », d’après la correspondance de Charlotte‑Élisabeth de Bavière, Théâtre de Nesle à Paris

Une dame qui en impose
Par Olivier Pradel
« Palatine » est le fruit d’une longue complicité entre Jean‑Claude Séguin et Marie Grudzinski : le premier a picoré dans la prolifique correspondance de la duchesse d’Orléans, princesse à la cour de Louis XIV, incarnée avec truculence par la seconde.
« Stomp », de Steve McNicholas et Luke Cresswell, Casino de Paris

Applaudissements enthousiastes et synchronisés de rigueur
Par Anne Losq
Plusieurs idées se cachent derrière « stomp », ce petit mot un peu barbare. En anglais, « to stomp » signifie « marcher d’un pas lourd », mais le « stomp » est aussi une forme de jazz où les danseurs utilisent principalement leurs pieds pour marquer le rythme…
« Le mot “progrès” dans la bouche de ma mère sonnait terriblement faux », de Matéï Visniec, Ciné 13 Théâtre à Paris

Place à l’imagination !
Par Claire Néel
Le Ciné 13 Théâtre, très joli lieu de rouge et de cuir dans le quartier de Montmartre, propose un cycle Matéï Visniec…
« Rigoletto », de Giuseppe Verdi, Opéra Bastille à Paris

La société du spectacle
Par Céline Doukhan
Composé en 1851, « Rigoletto » apparaît comme l’aboutissement lyrique du drame romantique. Le duc de Padoue ne songe qu’à son bon plaisir, aidé en cela par le bouffon Rigoletto. Mais, de conquêtes faciles en emprisonnements arbitraires, la cruauté que le bouffon encourage finira par se retourner tragiquement contre lui.
« A Disappearing Number », du Théâtre de Complicité, Théâtre Nanterre‐Amandiers à Nanterre

Un fascinant voyage
Par Léna Martinelli
Précurseur dans l’utilisation du multimédia, le Théâtre de Complicité impose depuis longtemps l’originalité de sa recherche théâtrale…
« Conversations avec ma mère », d’après « Conversaciones com mama » de Santiago Carlos Ovés, Théâtre de la Commune à Aubervilliers

Une tendre complicité
Par Estelle Gapp
Créée la saison dernière, la pièce, qui a pour toile de fond la crise économique en Argentine en 2001, prend un écho tout particulier en cette période de faillites américaines et de récession mondiale. À la fois drôle et émouvant, porté par une tendre complicité entre les comédiens, ce tableau de la vie ordinaire est aussi un dialogue engagé, qui nous rappelle que, avant d’être financière, la « valeur » est d’abord une vertu humaine.
« Kyoto Forever », de Frédéric Ferrer, les Anciennes Cuisines à Ville‑Évrard

Dans quel état j’erre !
Par Olivier Pansieri
Hôpital psychiatrique de Ville-Évrard à Neuilly-sur-Marne. Il fait nuit noire. J’erre dans le parc à la recherche des « Anciennes Cuisines », où la Cie Vertical Détour présente « Kyoto Forever »…
« Tartuffe », de Molière, Odéon‑Théâtre de l’Europe à Paris

« Orgon » de Molière
Par Olivier Pansieri
Et de Braunschweig pourrait-on dire, comme on le fit pour Planchon, Mnouchkine ou Gotscheff. Pierres blanches que ces architectes de l’imaginaire ont apportées à ce monument d’intelligence qu’est « Tartuffe »…