« Onéguine », d’Alexandre Pouchkine, L’Azimut, à Antony

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En tournée
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Habitué des grands plateaux, Jean Bellorini nous surprend avec cette création intimiste. Pour restituer la poésie d’Eugène Onéguine, chef-d’œuvre de la littérature russe écrit dans les années 1820 par Alexandre Pouchkine, le metteur en scène a conçu un dispositif à mi-chemin entre spectacle et création sonore.

« Zugzwang », de Galactik Ensemble, Le Monfort à Paris

Zugzwang-Galaktik-Ensemble © Martin-Argyroglo

Attention, zone de turbulences ! 
Par Florence Douroux
C’est une acrobatie un peu singulière que défendent à nouveau les cinq artistes de Galactik Ensemble, dans leur deuxième spectacle. À un rythme effréné, corps bousculés et renversés par des éléments en rébellion, ils se jouent de l’imprévisible et franchissent tous les obstacles.

« Le Tartuffe ou l’Hypocrite », Molière, la Comédie-Française, Paris

« Le-Tartuffe-ou-l’Hypocrite » © Jan Versweyveld

Une visitation de Tartuffe bluffante
Par Lorène de Bonnay
La scène du Français, qui fête le 400e anniversaire de Molière, nous offre un Tartuffe inédit, radical et envoûtant. La mise en scène novatrice d’Ivo van Hove s’appuie sur la version en trois actes de la pièce de 1664, reconstituée par le spécialiste Georges Forestier. Cette réinvention inestimable procure un rare plaisir.

« Fanny », de Rébecca Déraspe, Théâtre Ouvert, à Paris

Fanny-Rébecca-Déraspe © Joseph-Banderet

Fanny n’a pas la forme
Par Laura Plas
Un texte presque boulevardier, une forme convenue qui ne permet pas aux comédiens d’échapper aux caricatures. « Fanny » démontre qu’on ne fait pas forcément du bon théâtre autour de questions passionnantes. Dommage pour ses trois interprètes.

Reprise de « La Cerisaie », Anton Tchekhov, Théâtre de l’Odéon, Paris

La-Cerisaie-Anton Tchekhov-Tiago Rodrigues © Christophe Raynaud de Lage

Une « Cerisaie » aux modulations infinies
Par Lorène de Bonnay
« Je ne survivrai pas à cette joie » : « La Cerisaie » de Tiago Rodrigues nous entraîne dans une fête grinçante, joyeuse et mélancolique célébrant la destruction d’un monde, d’un éblouissement.
Un petit trésor de subtilité présenté cet été dans la monumentale cour d’honneur du festival d’Avignon, actuellement à l’Odéon.

« Les Dodos », Le P’tit Cirk, L’Azimut, espace Cirque à Antony

Les-Dodos-P’tit Cirk © katelijne_boonen

Attention ! Oiseaux rares
Par Léna Martinelli
Cinq circassiens musiciens s’imaginent être des dodos, ces drôles d’oiseaux qui ne savaient pas voler, une espèce endémique de l’Ile Maurice disparue il y a fort longtemps. Comment échapper à la gravité ? Sous chapiteau, Le P’tit Cirk déplie sa poésie acrobatique et musicale, simple et délicate. Une pépite à ne pas manquer !

« Campana » du Cirque Trotolla et « Par le Boudu » de Bonaventure Gacon, Centquatre à Paris

Cirque-Trottola-Campana

Reprise
Par Léna Martinelli
Le chapiteau rouge du Cirque Trotolla investit, pour la troisième fois, la halle Aubervilliers. Il y célèbrera la 200e représentation de l’inoubliable « Campana ».
Suite à un cas covid, certaines représentations sont annulées jusqu’au 19 janvier inclus, remplacées par le solo de Bonaventure Gacon, « Par le boudu », que nous avions aussi beaucoup aimé.