« Stalingrad », de Rezo Gabriadze, cabane du Monfort Théâtre à Paris

« Stalingrad » de Rezo Gabriadze

Requiem as a dream
Par Laura Plas
Le Monfort Théâtre présente une séance de rattrapage pour ceux qui ne connaîtraient pas encore l’œuvre du marionnettiste géorgien Rezo Gabriadze. Au programme : « Ramona » et surtout « Stalingrad », un requiem onirique dont on sort ému et époustouflé.

« la Tempête » de William Shakespeare, Théâtre de Privas

« La Tempête » - Dominique Lardenois ©privasouvezephoto

La magie du théâtre
Par Michel Dieuaide
Dominique Lardenois, directeur du Théâtre de Privas, réalise une époustouflante mise en scène de « la Tempête ». Nouvelle traduction, interprétation, scénographie, images vidéo, musique et jeux circassiens participent tous à la réussite de ce magnifique défi théâtral.

« Le K.O. d’Ali », de Alexis Jebeile, Théâtre des Clochards célestes à Lyon

« Le K.O. d’Ali » de Alexis Jebeile © Pierre Pupier

Uppercutant !
Par Trina Mounier
Avec « Le K.O. d’Ali », le Théâtre des Clochards Célestes accueille une fois de plus une toute jeune compagnie dont la valeur n’attend point le nombre des années. Alexis Jebeile s’y livre à un exercice périlleux : écrire à partir de sa propre histoire, puis dire ce monologue, seul face au public. Il réalise un sans faute.

« Love, Love, Love », de Mike Bartlett, Théâtre Jean Vilar, Suresnes

« Love, Love, Love » de Mike Bartlett © Pierre Nouvel

Questions de génération
Par Bénédicte Fantin
Nora Granovsky et sa compagnie BVZK s’emparent de « Love, Love, Love », un texte de Mike Bartlett nouvellement publié en France. Le jeune dramaturge dresse le portrait d’une famille à trois moments charnières de l’histoire britannique. Un grand écart décoiffant entre l’enthousiasme du Swinging London et la crise des valeurs contemporaine. Le tout porté par un irrésistible humour britannique !

« Je suis Fassbinder », de Falk Richter, au Théâtre National Populaire à Villeurbanne

« Je suis Fassbinder » © Jean-Louis Fernandez

Les larmes amères de Stanislas Nordey
Par Trina Mounier
Pour son premier spectacle à la tête du Théâtre national de Strasbourg, Stanislas Nordey s’est associé avec le dramaturge et metteur en scène allemand Falk Richter. Ils signent avec « Je suis Fassbinder », pièce virtuose et engagée, un cri d’alarme sur l’état de l’Europe aujourd’hui. Le cinéaste allemand sert de fil rouge à ce regard critique.

« La Vita ferma » [La Vie suspendue], Odéon–Théâtre de l’Europe à Paris

« La Vita ferma » © Lucia Baldini

Tendres fantômes
Par Marie Lobrichon
Que devient la relation à ceux que nous avons aimé, quand vient la mort ? Quelle place leur laisser dans la mémoire ou, en creux, dans notre oubli ? Porté par un très beau trio d’acteurs et par un texte foisonnant où la drôlerie le dispute à la profondeur, le spectacle de Lucia Calamaro à l’Odéon–Théâtre de l’Europe nous entraîne dans une introspection douce sur ce thème universel.