« Mémoire en retraite », de Mériam Bousselmi et « Pacamambo », de Wajdi Mouawad, l’Entrepôt à Avignon

Une fable politique et une fable morale
Par Jean-François Picaut
Nous réunissons ici arbitrairement deux pièces qui ont en commun d’être données dans le même théâtre et d’avoir été écrites par des auteurs arabes, afin de pouvoir parler de la première, donnée dans des conditions spéciales.
« Antigone », d’après « Antigone » de Sophocle, Théâtre du Point‐du‑Jour à Lyon

Théâtre à vif
Par Trina Mounier
Fille d’Œdipe, héritière d’un destin tragique, Antigone est vouée au malheur… Le personnage de cette frêle jeune fille promise à une mort terrible a inspiré un nombre conséquent d’auteurs…
« Long voyage vers la nuit », d’Eugene O’Neill et « Embrasser les ombres » de Lars Norén, Théâtre Girasole à Avignon

Les « miroirs obscurs » * d’O’Neill et Norén
Par Lorène de Bonnay
Le dramaturge suédois Lars Norén, hanté par la pièce autobiographique « Long voyage vers la nuit » (1941) du fondateur du théâtre classique américain Eugene O’Neill, écrit « Embrasser les ombres » en 2002…
« Piscine [Pas d’eau] », de Mark Ravenhill, l’Entrepôt à Avignon
![« Piscine [Pas d’eau] » © Henri Granjean](https://lestroiscoups.fr/wp-content/uploads/2016/01/piscine-pas-deau-1-henri-granjean.jpg)
Les Gazoline mouillent la chemise
Par Florent Coudeyrat
À Avignon, il faut savoir quitter les murailles du centre-ville * pour découvrir le théâtre de l’Entrepôt, lieu bohême chaleureux qui accueille la compagnie Gazoline. Une équipe de passionnés qui défend brillamment l’univers du sulfureux Mark Ravenhill.
« l’Humanité tout ça tout ça », de Mustapha Kharmoudi, Théâtre du Centre à Avignon

Sans papiers mais pas sans âme
Par Solenn Denis
Donner la parole à des émigrés clandestins venus faire la manche en France sans tomber dans un pathos terrible est le défi relevé par « l’Humanité tout ça tout ça »…
« les Pieds tanqués », de Philippe Chuyen, boulodrome de l’île Piot à Avignon

Algérie, une partie sans vainqueur ?
Par Céline Doukhan
Une partie de pétanque cristallise rancœurs et non‑dits autour de la guerre d’Algérie. Un spectacle foisonnant, qui a les défauts de ses qualités. Mais surtout des qualités…
« À portée de crachat », de Taher Najib, Théâtre Girasole à Avignon

Mounir Margoum casse les murs
Par Laura Plas
Certains textes disent si bien la vie qu’ils évitent les idées reçues. Laurent Fréchuret a déniché une de ces perles, « À portée de crachat », de Taher Najib…
« le Procès de Jeanne d’Arc », de Bertolt Brecht, anciennes tanneries d’Amilly

Une « Jeanne d’Arc » comme une claque
Par Céline Doukhan
Autour d’une Fany Mary parfaite dans le rôle-titre, le Théâtre du Masque-d’Or prend le public aux tripes avec ce « Procès de Jeanne d’Arc » de sang et de larmes.
« Lever de soleil », de Bartabas, Maison de la Légion‐d’Honneur à Saint‑Denis

Bartabas, très à cheval
Par Solenn Denis
« Dès l’aube à l’heure où blanchit la campagne », Bartabas monte en selle pour ses exercices de dressage quotidiens. Ce matin, tu as le privilège d’être invitée à voir cela. Spectacle inhabituel, « Lever de soleil » est un moment de grâce suspendu entre la nuit et le jour.
« Yo Gee Ti », de Mourad Merzouki, Montpellier danse, Opéra Berlioz-Le Corum à Montpellier

Avec Mourad Merzouki, le danseur devient le musicien de la lumière
Par Fatima Miloudi
« Yo Gee Ti », le nouveau spectacle du chorégraphe Mourad Merzouki a subjugué le public montpelliérain lors de la nouvelle édition du festival Montpellier danse 2012. De la magie qui tire les yeux.
« Séquence 8 », du collectif Les 7 Doigts de la main, les Nuits de Fourvière à Lyon
Une machinerie bien huilée
Par Élise Ternat
Première mondiale accueillie au festival les Nuits de Fourvière, « Séquence 8 » est la dernière création du collectif québécois Les 7 Doigts de la main. Soit une heure quarante‑cinq d’un spectacle tonique et aussi énergisant qu’une publicité pour boisson multivitaminée.
Entretien avec Stéphane Kochoyan, directeur artistique du festival Jazz à Vienne 2012

Trente-deux ans et un nouveau départ
Par Jean-François Picaut
Après le tour de piste un peu court de Christophe Bonin, l’an passé, Jazz à Vienne s’est donné un nouveau directeur en la personne de Stéphane Kochoyan, qui a pris les rênes de l’établissement public en novembre dernier. « Les Trois Coups » ont souhaité rencontrer le nouvel arrivant.