« le Dépeupleur », de Samuel Beckett, Théâtre Sorano à Toulouse
L’implacable logique de l’absurde
Par Diane Launay
À l’occasion du « Festival Beckett à l’Athénée » 2008, Michel Didym reprend « le Dépeupleur » de Beckett, créé en 1996. Une pièce relativement peu connue, en comparaison des « standards » du répertoire beckettien. Une œuvre pourtant extraordinaire, à découvrir absolument.
« Jojo au bord du monde », de Stéphane Jaubertie, Théâtre de l’Est‐Parisien à Paris
Un cœur gros comme ça !
Par Olivier Pansieri
Depuis le temps que vous leur dites que le théâtre c’est génial et que vous désespérez de trouver un spectacle qui vous donne raison. En voici enfin un !…
« Palatine », d’après la correspondance de Charlotte‑Élisabeth de Bavière, Théâtre de Nesle à Paris
Une dame qui en impose
Par Olivier Pradel
« Palatine » est le fruit d’une longue complicité entre Jean‑Claude Séguin et Marie Grudzinski : le premier a picoré dans la prolifique correspondance de la duchesse d’Orléans, princesse à la cour de Louis XIV, incarnée avec truculence par la seconde.
« Stomp », de Steve McNicholas et Luke Cresswell, Casino de Paris
Applaudissements enthousiastes et synchronisés de rigueur
Par Anne Losq
Plusieurs idées se cachent derrière « stomp », ce petit mot un peu barbare. En anglais, « to stomp » signifie « marcher d’un pas lourd », mais le « stomp » est aussi une forme de jazz où les danseurs utilisent principalement leurs pieds pour marquer le rythme…
« Le mot “progrès” dans la bouche de ma mère sonnait terriblement faux », de Matéï Visniec, Ciné 13 Théâtre à Paris
Place à l’imagination !
Par Claire Néel
Le Ciné 13 Théâtre, très joli lieu de rouge et de cuir dans le quartier de Montmartre, propose un cycle Matéï Visniec…
« Rigoletto », de Giuseppe Verdi, Opéra Bastille à Paris
La société du spectacle
Par Céline Doukhan
Composé en 1851, « Rigoletto » apparaît comme l’aboutissement lyrique du drame romantique. Le duc de Padoue ne songe qu’à son bon plaisir, aidé en cela par le bouffon Rigoletto. Mais, de conquêtes faciles en emprisonnements arbitraires, la cruauté que le bouffon encourage finira par se retourner tragiquement contre lui.
« A Disappearing Number », du Théâtre de Complicité, Théâtre Nanterre‐Amandiers à Nanterre
Un fascinant voyage
Par Léna Martinelli
Précurseur dans l’utilisation du multimédia, le Théâtre de Complicité impose depuis longtemps l’originalité de sa recherche théâtrale…
« Conversations avec ma mère », d’après « Conversaciones com mama » de Santiago Carlos Ovés, Théâtre de la Commune à Aubervilliers
Une tendre complicité
Par Estelle Gapp
Créée la saison dernière, la pièce, qui a pour toile de fond la crise économique en Argentine en 2001, prend un écho tout particulier en cette période de faillites américaines et de récession mondiale. À la fois drôle et émouvant, porté par une tendre complicité entre les comédiens, ce tableau de la vie ordinaire est aussi un dialogue engagé, qui nous rappelle que, avant d’être financière, la « valeur » est d’abord une vertu humaine.
« Incendies », de Wajdi Mouawad, Théâtre national de Bretagne à Rennes
Théâtre de l’urgence, théâtre nécessaire
Par Aurore Krol
« Incendies », j’en avais vu la mise en scène de Wajdi Mouawad, au Théâtre du Nouveau-Monde, à Montréal. Je m’en souviens comme d’un de mes plus beaux moments de théâtre, comme d’une expérience intensément bouleversante…
« Kyoto Forever », de Frédéric Ferrer, les Anciennes Cuisines à Ville‑Évrard
Dans quel état j’erre !
Par Olivier Pansieri
Hôpital psychiatrique de Ville-Évrard à Neuilly-sur-Marne. Il fait nuit noire. J’erre dans le parc à la recherche des « Anciennes Cuisines », où la Cie Vertical Détour présente « Kyoto Forever »…
« Tartuffe », de Molière, Odéon‑Théâtre de l’Europe à Paris
« Orgon » de Molière
Par Olivier Pansieri
Et de Braunschweig pourrait-on dire, comme on le fit pour Planchon, Mnouchkine ou Gotscheff. Pierres blanches que ces architectes de l’imaginaire ont apportées à ce monument d’intelligence qu’est « Tartuffe »…
« Le soleil ni la mort ne peuvent se regarder en face », de Wajdi Mouawad, Théâtre des Abbesses à Paris
La mythologie pour les nuls
Par Olivier Pansieri
Que ceux qui n’aiment pas Wajdi Mouawad passent leur chemin. Nous l’adorons, et nous sommes donc d’autant plus navrés de ce pas de clerc heureusement commis à deux, qu’on peut voir en ce moment au Théâtre des Abbesses : « Le soleil ni la mort… », mis en bouillie par Dominique Pitoiset. Pour sa défense, il faut dire franchement que le texte n’est pas terrible.