La vérité impitoyable du plateau
Lorène de Bonnay
Les Trois Coups
Cyril Teste présente une adaptation détonante et en deux volets d’une pièce du jeune Anton Tchekhov, écrite en plusieurs versions, dans les années 1870, « Platonov ». Dans le film (visible sur arte.tv), comme dans le spectacle actuellement présenté au Théâtre du Rond-Point, le spectateur est immergé dans une soirée fiévreuse et décadente où se jouent de micro drames intimes. Anna, veuve désargentée et courtisée par Gabriel, reçoit dans sa villa des amis et voisins, et notamment Micha, son épouse et son ancienne amoureuse. Ce drame très actuel contient en germe les œuvres à venir du dramaturge russe et aboutit à un spectacle foisonnant, sublimé par le dispositif vidéo et par le jeu des acteurs. Nous avons justement rencontré Olivia Corsini (Anna) et Marc Prin (Gabriel) qui nourrissent avec un vrai talent la dramaturgie de leurs personnages.
Qu’est-ce qui a motivé, selon vous, ce projet d’adaptations en diptyque (un film et un spectacle), par Cyril Teste, de Platonov, une œuvre de jeunesse de Tchekhov écrite en plusieurs versions ?
Olivia Corsini – Je fais l’hypothèse que Cyril Teste voulait continuer son exploration de Tchekhov, après avoir monté La Mouette. Ce spectacle en est vraiment « l’écho ».
Marc Prin – Oui, dans la Mouette, Nina évoque avec Trigorine « l’autre rive » du lac, peuplée d’îles (où elle habite dans une maison et son jardin). Cyril s’est demandé en quoi elle pouvait consister. C’était une première chose. Il me semble aussi qu’il avait envie, après la période Covid, que les gens se retrouvent ensemble de façon festive, recréent du lien. Il y a donc une fête sur l’autre rive.
Olivia Corsini – Chez Cyril, le moteur est d’abord formel : il développe depuis des années un dispositif et un langage liés à la vidéo et il s’est demandé quel dispositif proposer avec la vidéo et quel nouveau défi se donner. Sur ce projet, je pense que celui de la « fête » était le plus intéressant. Cela explique l’unité de temps : tout se passe en une soirée, dans la villa d’Anna, dans le spectacle comme dans le film. La fête est le personnage principal.
Les deux volets ont-ils été créés en même temps ? En effet, quelques acteurs jouent des rôles différents, n’interviennent que dans l’une des versions…
Marc Prin – Au départ, le film devait être une version filmée de la Mouette mais le projet n’a pu voir le jour. Puis, Arte a donné carte blanche à Cyril pour tourner ce qu’il voulait, lui témoignant ainsi une belle confiance.
Olivia Corsini – Quand je travaillais sur La Mouette (dans le rôle d’Arkadina), Cyril avait écrit un scénario et l’idée d’un diptyque existait déjà. Continuant d’explorer Tchekhov, cette idée a pu aboutir cette fois. Sur l’autre rive est son premier geste de cinéaste (voir le film sur Arte).
Marc Prin – Il faut préciser qu’il a été tourné dans la maison Jacques Copeau (lieu de répétition de La Mouette) à Pernand-Vergelesses, près de Beaune. Cette belle maison est quasiment le personnage principal du film.
Olivia Corsini – Grâce à elle, à son papier peint, le film se charge de quelque chose de plus profond, mélancolique, que le spectacle…
Comment Cyril Teste vous a-t-il présenté son projet, puis comment avez-vous travaillé ?
Olivia Corsini – Cyril a demandé à Olivier Cadiot, avec qui il avait collaboré pour la Mouette, de traduire le drame de Tchekhov. L’auteur et la dramaturge fidèle de Cyril, Leila Adham, devaient « réduire » Platonov. Il y avait deux possibilités : soit se concentrer sur des lignes dramaturgiques et éliminer des personnages, soit faire un objet plus choral. Cyril a finalement choisi de créer une œuvre chorale et de maintenir un maximum de personnages car la troupe est une dimension qui lui est chère (elle comprend des acteurs de Nobody, Ctrl-X, Festen, La Mouette, la même équipe de création technique et elle s’est amplifiée au gré des rencontres). Dans la traduction, beaucoup de monologues ont été coupés au profit d’une trame mettant en valeur les interactions entre les personnages. Dans le film, tourné avant les répétitions de la pièce, en trois fois cinq jours effectifs, Cyril cherchait le « parler vrai ». Au plateau, le travail s’est construit et se construit toujours en réaction avec ce qui se produit. Les acteurs peuvent se sentir perdus et libres. Chacun doit créer sa cohérence, en puisant dans ses expériences et son épaisseur de vie.
Marc Prin – Pour nous, l’expérience très rapide du tournage, le peu de temps de répétitions, ce refus de la psychologie et le travail sur le rythme, étaient très intéressants. Cyril insiste notamment pour qu’une scène chasse l’autre et qu’on attaque vite : il faut entrer sans tarder dans la scène et sortir « fort » pour donner le relais au camarade qui arrive juste derrière. Quand on a ce relais, à nous de trouver la liberté, le temps, pour chercher, pour nous surprendre et surprendre ses partenaires.
Comment avez-vous construit vos personnages, concrètement ?
Marc Prin – Nous nous sommes retrouvés au Théâtre du Rond-Point pour lire la pièce et avons vite pris la direction du plateau. Nous n’avons pas pris quinze jours ou trois semaines pour décortiquer le texte comme cela arrive parfois. Cyril a mis en place, la lumière, la scénographie, puis nous, les comédiens. Les caméras étant ses pinceaux (« son outil pour écrire et voir », dit-il), cela m’a fait songer à mon père peintre, et j’en ai parlé à Cyril : « j’ai l’impression que tu es en train de fabriquer ton cadre avec tes clous, tu tends la toile, éventuellement tu la retournes si elle n’est pas bonne, tu cloues les côtés, tu mets le son et la lumière, et nous, les personnages, sommes les couleurs que tu mettras à la fin. » Si l’acteur s’empare de l’objet en dépit des contraintes formelles (la caméra, le cadre, les placements, les lumières, les top), s’il prend en charge ce qu’il a à faire, à jouer, s’il s’amuse, cela vient ! La contrainte donne aussi de la liberté.
Olivia Corsini – En plus et au delà de la matière textuelle et intellectuelle fournie en amont, c’est le réel du plateau qui nourrit vraiment : le langage des corps entre eux, la cohérence qu’on découvre entre ce qui nous est proposé et qu’on se met en bouche, les conditions qui nous sont posées (des habits contemporains par exemples, les partenaires et leurs spécificités). C’est là que se fabrique la dramaturgie. C’est la revanche du théâtre : quelque chose surgit, le vrai gagne. Et Cyril était très preneur.
Marc Prin – Au fur et à mesure des représentations, il a vu la liberté prise pour développer les relations entre certains personnages et l’énergie déployée. Des figures ont émergé de ce Platonov chimérique, grâce au plateau et aux partenaires.
Cyril Teste aime donc se laisser surprendre ?
Marc Prin – Fidèle à son collectif, il a intégré des nouveaux comme moi ou Charles Morillon (Nous l’avions rencontré lors d’un stage proposé par Les chantiers nomades autour de Scène de la vie conjugale de Bergman). Il est sensible à de nouveaux horizons, d’autres manières de travailler, d’autres formes d’engagement. Personnellement, lors des répétitions au Rond-Point, je me suis aussi nourri de podcasts (Françoise Morvan, André Markowicz), j’ai lu et écouté des nouvelles et pièces de Tchekhov. La traduction d’Olivier Cadiot fait de mon personnage (Ivan, puis Gabriel) la synthèse de tous les pères de la pièce. C’est sur le plateau, dans l’échange et l’invention que de éléments nouveaux sont apparus. Cyril a gardé plusieurs propositions.
Olivia Corsini – Certes, Cyril a son esthétique soignée, mais il se laisse surprendre par la morve, la transpiration, le corps. À mes yeux, le dispositif filmé commence à donner son jus quand on bataille avec, quand on va contre : dans La Mouette, la volonté première était de nous serrer dans le cadre et je devais jouer à me surprendre, à surprendre le cadreur. Là, aussi, il a fallu se surprendre, pour éviter que le dispositif – si parfait soit-il – ne reste un peu froid. Cyril se laisse déplacer.
Le spectacle esquisse justement des micro-drames sur un rythme effréné, en lien avec les caméras et la musique en live. Ainsi, les relations entre les personnages ne sont pas toujours faciles à reconstituer pour le public ; certains personnages sont bien dessinés, comme les vôtres, Anna et Gabriel, tandis que d’autres, restent plus opaques. La dramaturgie s’avère parfois confuse (le film, plus « posé », avec ses deux points de vue, ses gros plans, permet, me semble-t-il, de mieux entendre la mélancolie tchekhovienne). Comment avez-vous donc créé vos personnages ?
Olivia Corsini – Pendant le tournage du film, beaucoup de scènes de fête non écrites, des scènes de figuration, nous ont permis de nous approcher l’un de l’autre. Le Gabriel de Marc n’est pas le petit vieux élégant, fortuné, au désir clair, de Tchekhov, car Marc propose quelque chose de très physique, avec une charge sexuelle forte. Anna a à voir avec cet homme-là et pas un autre. Je ne peux faire sans la vérité du plateau qui est constituée de l’Olivia que je suis et de ce que Marc est : gentil et beau. Seul, on n’est pas grand chose (« tout vient de l’autre », disait souvent A. Mnouchkine avec qui j’ai longtemps travaillé). La proposition de Marc, son audace, sa générosité, m’ont poussée à me demander : si tu veux garder ta maison, ton argent, ma vieille, il faut passer à la casserole. Or, cet homme ne m’inspire ni rejet, ni mépris. Cela ouvre des questions très actuelles sur des bourgeoises prêtes à accepter beaucoup pour maintenir un certain niveau de vie social. En 2024, une femme envisageant le mariage comme une façon de garder ce qu’elle possède au lieu d’aller travailler, n’est pas libérée… Quand on construit un personnage, je pense qu’on se transforme de l’intérieur parce qu’on dit des mots qui produisent des états, et ces états dessinent notre corps. Ici, Anna est la synthèse d’un costume, d’une époque, d’un pot de fleurs, de serviteurs qui évoquent un milieu social, et des corps, en face. L’absence de lignes claires offre cette possibilité de trouver entre nous, d’influencer la dramaturgie de nos personnages.
Marc Prin – Pendant le spectacle, il y a aussi beaucoup de moments où l’on n’est pas filmés : alors on vit la fête, on se raconte des choses, on danse, on tient compte des spectateurs invités. Ce qui se passe au plateau est très organique : une histoire de danse, de transpiration, de corps qui se touchent et explorent l’ivresse et le désir. S’il y avait une reprise de rôle, Gabriel serait joué autrement. Gabriel est un peu comme mon clown, un moi multiplié. Je lui prête mon corps, ma sensibilité, mes expériences avec d’autres metteurs en scène, sans tricher. Et puis j’aime ce personnage parce qu’il est horrible, beau, complexe, humain : j’ai envie de le sauver.
Et le père, une figure à laquelle Cyril Teste semble très attaché puisqu’il avait envisagé d’abord le titre Être sans père, comment l’avez-vous nourri ?
Marc Prin – Pour représenter ce père, on a pensé, avec Adrien Guiraud qui joue ici le rôle de mon fils, aux difficiles relations entre Gérard et Guillaume Depardieu. Un père qui compense son absence du mieux qu’il peut. On s’est raconté des trucs. Sans psychologie : ce n’est pas ma formation. Mon fils arrive au milieu de cette fête dont je suis en quelque sorte le mécène comme « un chien dans un jeu de quille ». Il est tout à la fois provocateur, revendicatif mais aussi un peu éméché. Comme dit Cyril, « les fils critiquent le patriarcat mais n’en font rien ». Je trouve que d’une représentation à l’autre, notre relation se déplace, s’affine, en fonction de nos échanges. Nous sommes toujours, et c’est l’essence même du théâtre, toujours en quête du geste juste. Cyril aime les personnalités, les humains. Il a de formidables intuitions. Il repère des qualités éventuelles, observe avec fascination notre fonctionnement dans le groupe et s’assure que cela forme un ensemble, serve son projet. J’ai ce même désir, je saisis cette opportunité et je vis ce qui m’est donné à vivre avec joie.
Jusqu’où avez-vous pu aller dans ce processus d’appropriation, d’acteurs créateurs ?
Olivia Corsini – Anna vit dans un monde qui ne lui permet qu’un mode de fonctionnement : être désirable. J’avais envie de soutenir ce questionnement critique, sociétal, sur la femme comme objet de désir, dans la pièce. Alors, j’ai essayé d’insuffler à mon personnage la possibilité de penser sa liberté. Anna est solitaire, un peu dépressive, peut-être parce qu’elle porte encore le deuil de son mari. Elle croit avoir besoin d’être sauvée par les hommes et ne pas pouvoir s’en sortir sans eux. On a toutes été élevées avec cette idée derrière la tête… J’ai joué là-dessus. Ses dettes l’obligent à envisager à nouveau une relation avec un homme, à se résigner à cette évidence, mais elle se dit qu’elle peut rester autonome. Quand elle apprend qu’elle a finalement perdu sa villa, j’essaie de lui donner une vision positive du futur : j’aimerais que les gens ressentent qu’elle va peut-être y arriver. Après tout, elle verra bien ! Ce rôle arrive à un moment de ma vie, à un âge, où je me dis moi-même cela, en tant que femme et actrice : on verra bien ce qui peut arriver ! J’utilise toutes les cordes qui m’appartiennent et peuvent résonner avec ce que j’ai à traverser.
Marc Prin – Lorsque nous répétions à Annecy, il y a quelques mois, j’ai demandé à Cyril ce qu’il avait envie de dire de cette société représentée. Que raconter de ces gens-là ? Tchekhov raconte la fin d’un monde, l’avènement d’un autre, bientôt les révolutions russes. La fin de quelque chose, donc. J’ai le sentiment que nous représentons ici un monde libéral qui court à sa perte, délaissant totalement les questions écologiques, se fichant totalement de ce qu’ils laisseront derrière eux dans un dernier geste obscène, cynique et festif. J’avais en tête des références cinématographiques comme Sans filtre, Les Nouveaux Sauvages, La Grande Bellezza, Les Derniers Jours du monde. Je m’imaginais, dans cette dernière partie, un Gabriel perdu dans la montagne au milieu de ses chèvres au gré du vent, à moitié à poils, comme dans la fin de Théorème de Pasolini. Cette réflexion sur la déperdition, nous la partageons avec Cyril.
Justement, j’aime beaucoup la dernière partie du spectacle, plus théâtrale, avec le feu d’artifice : le dispositif – ficelé si magistralement – change. Cyril Teste évoque un « exercice de style » puisqu’il se débarrasse en partie de la caméra. De fait, le rythme se calme, on entend mieux la « petite phrase » de Tchekhov, mêlée pourtant à du burlesque, et les acteurs, en déréliction, sont mis en valeur…
Marc Prin – Ce moment est un bac à sable pour nous, un pur terrain de jeu(x) où chacun délire jusqu’à ce que sonne l’hallali de Micha (Platonov). Je pense qu’on peut encore accentuer la dimension « fin du monde ».
Olivia Corsini – Oui, car ce moment-là est un naufrage… J’ai du mal à imaginer ce que voient les spectateurs. Personnellement, je reste dans mon ivresse.
Marc Prin – La fin du spectacle devient farcesque, ambiguë, ouverte. Même le sort de Micha n’est pas « réglé ». Et tout cela peut encore se déplacer au gré des représentations à venir…
À ce propos, le personnage de Micha m’a interrogée de bout en bout : la qualité de l’acteur n’est pas en cause mais il est plus âgé que son rôle (ce qui questionne sa cohérence dramaturgique) ; les relations de ce soi-disant Dom Juan avec Anna (et même Maria) sont confuses (elles le sont moins dans le film). En somme, ses actes sont atroces, mais sans plus. Sa fin n’est pas claire. Pouvez-vous nous aider à comprendre comment Cyril Teste a choisi de dessiner son protagoniste ?
Olivia Corsini – Je crois qu’il était trop complexe d’articuler le désir de Micha avec toutes les femmes de la pièce. Cyril et Vincent, sur le plateau, ont eu envie d’explorer les relations de Micha avec sa femme Sacha et avec son ancien amour, Sofia, surtout. Cyril, fasciné par l’ambiguïté de Platonov, s’est demandé comment il fait pour aimer. Mon personnage provoque Micha comme le ferait une femme allant vers un homme qui ne veut pas d’elle et ne demande rien en échange, pour une fois : elle rêve une autre histoire d’amour, plus libre. J’ai construit cette relation avec Micha en me fiant à la vérité du plateau.
Marc Prin – Si Micha commet un acte atroce, Cyril veut souligner sa complexité et met en valeur son regard sur les autres personnages (dont il est le reflet).
Olivia Corsini – Oui, il ne s’agit pas de repenser radicalement la place de l’homme. Cyril est aiguillonné par ce qu’il ressent et s’intéresse à l’amour, aux corps, au monde des apparences.
L’esthétique bourgeoise et raffinée met en exergue le quatuor Micha, Sacha, Serge et Sofia. Ainsi que votre couple, et celui formé par Nicole (l’excellente Émilie Incerti Formentini) et Maria. Mais d’autres personnages nous « frustrent ». Ossip, par exemple, dont la présence sur scène est fascinante. Comment l’appréhender ? Qui est-il ?
Marc Prin – « L’ange noir » selon Cyril.
Olivia Corsini – Dans la pièce, c’est un homme des bois, mi voleur, mi clochard, qui ramène à Anna Petrovna des lièvres, en échange d’un coin dans la cuisine. C’est un religieux, un voyou, l’homme de main du domaine qui évolue hors des codes de la société. Charles Morillon a inspiré Cyril parce que sa personnalité apportait au projet.
Plus largement, la caméra et l’œil du spectateur ont envie d’aller vers certains personnages, vers la vérité de ce qui est proposé. On va là où il y a quelque chose à filmer ou à voir, de vrai. Et la caméra, le plateau ont toujours raison. C’est incroyable, de ce point de vue, le théâtre : ce n’est pas « sympa ».
Marc Prin – Oui, le théâtre est impitoyable…
Olivia Corsini – Et juste, également.
Propos recueillis par
Lorène de Bonnay
Sur l’autre rive, de Cyril Teste
Librement inspiré de Platonov de Tchekhov
Site du Collectif MxM
Mise en scène : Cyril Teste
Avec : Vincent Berger (Micha), Olivia Corsini (Anna), Florent Dupuis (Florent dans le film, Isaac dans la pièce), Katia Ferreira (Sofia), Mathias Labelle (Serge), Adrien Guiraud (Cyril), Émilie Incerti Formentini (Nicole), Robin Lhuillier (Vassili), Lou Martin Fernet (Maria), Charles Morillon (Ossip), Marc Prin (Gabriel), Haini Wang (Sacha) Pierre Timaitre (Samuel) et le collectif MxM
Acteurs/trices présent(e)s dans le film : Théo Costa Marini, Gérald Weingand, Xavier Maly, Servane Ducorps
Assistant à la mise en scène pour la pièce : Sylvère Santin
Durée : 1 h 50
Théâtre du Rond-Point • Salle Renaud-Barrault • 2 bis, avenue Franklin D. Roosevelt • 75008 Paris
Du 8 au 16 novembre 2024
De 8 € à 28 €
Réservations : 01 44 95 98 21 ou en ligne
Tournée ici :
• Le 26 novembre 2024, Equinoxe, scène nationale de Châteauroux (36)
• Les 5 et 6 décembre, Maison de la Culture d’Amiens, Pôle européen de création et de production (80)
• Du 11 au 13 décembre, Les Quinconces, scène nationale du Mans (72)
• Les 18 et 19 décembre, La Condition Publique, Roubaix, dans le cadre de la saison nomade de La Rose des vents, scène nationale Lille Métropole Villeneuve d’Ascq (59)
• Du 15 au 17 janvier 2025, Théâtre des Louvrais, Points Communs, scène nationale de Cergy-Pontoise / Val d’Oise (95)
• Les 22 et 23 janvier, Comédie de Valence, CDN Drôme-Ardèche (26)
• Du 30 janvier au 8 février, Les Célestins, Théâtre de Lyon (69)
• Les 18 et 19 mars, Le Tandem, scène nationale, à Douai (59)
• Du 26 au 28 mars, Théâtre Sénart, scène nationale Essonne (77)
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Photos : © Simon Gosselin