« Sallinger », de Bernard‑Marie Koltès, Théâtre de Ménilmontant à Paris
La mort à New York
Fabrice Chêne
Metteuse en scène en devenir, Mathilde Boulesteix continue à faire ses gammes avec les dramaturges français contemporains. Sa trilogie sur le thème de la perte, qui réunit une pléiade de jeunes comédiens, s’arrête cette fois sur l’une des premières pièces de Koltès, « Sallinger ».
« Un captif amoureux », de Jean Genet, l’Étoile du Nord à Paris
« Je deviens étranger à la France. »
Par Fabrice Chêne
Le grand livre posthume de Jean Genet, « Un captif amoureux », est mis en scène actuellement par Guillaume Clayssen au théâtre de l’Étoile-du-Nord. Cette création est le premier volet d’un diptyque sur le dialogue entre Orient et Occident. Une adaptation des « Lettres persanes » de Montesquieu la complétera.
« Thomas B. », de Jacques Kraemer, Présence Pasteur à Avignon
Thomas B. réincarné
Par Fabrice Chêne
Jacques Kraemer reprend son « Thomas B. » le temps d’un festival. Portrait ? Hommage ? Simple évocation ? L’essentiel est que le comédien parvienne à faire vivre devant nous la figure de l’auteur autrichien Thomas Bernhard.
« la Ronde de nuit », de Patrick Modiano, Théâtre des Carmes ‑ André‑Benedetto à Avignon
« Un minuscule théâtre d’ombres… »
Par Fabrice Chêne
Jean-François Matignon porte à la scène le deuxième roman de Patrick Modiano, « la Ronde de nuit ». Il en propose une adaptation sensible qui prend la forme d’une véritable quête d’identité.
« le Mariage de Maria Braun », d’après Fassbinder, cour du lycée Saint‑Joseph à Avignon
Ostermeier célèbre l’art du théâtre
Par Fabrice Chêne
Reprise, en cette fin de Festival, d’un spectacle créé par le grand Thomas Ostermeier en 2007 : « le Mariage de Maria Braun », inspiré du film de Fassbinder. Une tranche d’histoire allemande à travers le portrait d’une femme d’exception, le tout servi par une mise en scène impeccable.
« Notre peur de n’être », de Fabrice Murgia, gymnase du lycée Aubanel à Avignon
Solitudes sur fond noir
Par Fabrice Chêne
La nouvelle création de Fabrice Murgia était très attendue en cette dernière semaine du Festival d’Avignon. À l’arrivée : une proposition aussi belle esthétiquement que limitée dans son propos.
« Nous qui avons encore 25 ans », de Ronan Chéneau, Présence Pasteur à Avignon
« Des choses qui pourraient peut-être ne pas concerner que moi… »
Par Fabrice Chêne
Dans un cadre intime, la compagnie Les Fous à réaction propose une expérience théâtrale inédite qui s’appuie sur un texte de Ronan Chéneau.
« Quatuor violence », de Florian Pautasso, la Manufacture à Avignon
Violence à tous les étages
Par Fabrice Chêne
Une toute jeune compagnie, Les Divins Animaux, propose à La Manufacture un spectacle étonnant qui pourrait bien mériter la prime de l’originalité dans ce Off.
« The Fountainhead », d’après Ayn Rand, cour du lycée Saint‑Joseph à Avignon
Howard Roark, martyr de l’impossible ?
Par Fabrice Chêne
Adapter pour la scène le roman d’Ayn Rand, « The Fountainhead » (« la Source vive » en français) n’était pas sans risques. Des risques assumés par le metteur en scène néerlandais Ivo van Hove. Si la pièce est une incontestable réussite sur le plan artistique, elle suscite néanmoins un certain malaise quant aux thèses qu’elle aborde.
« Quand j’étais Charles », de Fabrice Melquiot, Théâtre Girasole à Avignon
Grandiose Garanger
Par Fabrice Chêne
Créé en 2013, « Quand j’étais Charles », de Fabrice Melquiot, fait évènement cette année dans le Off. Dressant le portrait d’un perdant magnifique, le spectacle est servi par l’interprétation époustouflante de Vincent Garanger.
« les Visages et les Corps », de Patrice Chéreau, la Condition des soies à Avignon
Dans l’intimité d’un grand créateur
Par Fabrice Chêne
La salle ronde de La Condition des soies accueille un spectacle rare, et offre au public du Off l’occasion de partager l’intimité de Patrice Chéreau, à qui Philippe Calvario rend un hommage délicat.
« le Poète comme boxeur », de Kateb Yacine, la Manufacture à Avignon
Kateb Yacine tel qu’en lui-même
Par Fabrice Chêne
Dans le Off d’Avignon, Kheireddin Lardjam rend hommage au grand écrivain algérien disparu il y a vingt‑cinq ans. Une évocation en forme de portrait, conçue à partir d’un volume d’entretiens accordés par l’écrivain.