« Architecture », de Pascal Rambert, Cour d’honneur, Festival d’Avignon
La pulvérisation à l’œuvre
Par Lorène de Bonnay
« Architecture », présenté dans la cour monumentale du Palais des papes, expose l’effondrement d’un monde, d’une classe, d’une culture, à travers la sinueuse descente aux enfers d’une famille. Si le geste de Pascal Rambert convainc et que le talent des comédiens explose, la forme tend à se déliter.
« Partage de midi », de Paul Claudel, Théâtre national de Bretagne à Rennes
Stanislas Nordey sans partage
Par Olivier Pansieri
Éric Vigner, qu’on a connu mieux inspiré, monte le « Partage de midi », une croisière interminable à bord du paquebot claudélien, arrivant du Théâtre national de Strasbourg. Restent des décors raffinés et Stanislas Nordey, magistral dans le rôle de Mesa.
« Je suis Fassbinder », de Falk Richter, au Théâtre National Populaire à Villeurbanne
Les larmes amères de Stanislas Nordey
Par Trina Mounier
Pour son premier spectacle à la tête du Théâtre national de Strasbourg, Stanislas Nordey s’est associé avec le dramaturge et metteur en scène allemand Falk Richter. Ils signent avec « Je suis Fassbinder », pièce virtuose et engagée, un cri d’alarme sur l’état de l’Europe aujourd’hui. Le cinéaste allemand sert de fil rouge à ce regard critique.
« Tarkovski, le corps du poète » de Julien Gaillard, Antoine de Baecque et Andreï Tarkovski, Simon Delétang, Les Célestins de Lyon
Introspection
Par Trina Mounier
C’est à une plongée dans la vie intime du cinéaste que nous convie Simon Delétang, avec « Tarkovski, le corps du poète » Il en confie le rôle-titre à Stanislas Nordey. Entre énigmes et obsessions, une promenade esthétique et morcelée.
« Baal (1919) », de Bertolt Brecht, Théâtre national de Bretagne à Rennes
Un poème plein de frénésie et de fureur
Par Jean‑François Picaut
Pour sa nouvelle mise en scène au Théâtre national de Bretagne, où elle est artiste associée, Christine Letailleur a opté pour le jeune Brecht. Dans une atmosphère souvent crépusculaire, c’est un long poème barbare qu’elle nous offre.
« Erich von Stroheim », de Christophe Pellet, Théâtre national de Bretagne à Rennes
« Lui et moi, on te partage. »
Par Jean-François Picaut
Stanislas Nordey retrouve le T.N.B. qu’il connaît bien pour y avoir été artiste associé et pour avoir dirigé son École de théâtre. Cette fois, il y présente une pièce de Christophe Pellet, la seconde qu’il met en scène après « la Conférence ». Les spectateurs sont confrontés à un spectacle sensible et exigeant.
Par décret du 26 septembre 2014, Stanislas Nordey est nommé directeur du Théâtre national de Strasbourg
Décret du 26 septembre 2014 portant nomination du directeur du Théâtre national de Strasbourg.
Proposition d’Aurélie Filippetti de nommer Stanislas Nordey au poste de directeur du Théâtre national de Strasbourg
Communiqué
Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication a proposé au président de la République la nomination de Stanislas Nordey à la direction du Théâtre national de Strasbourg (T.N.S.).
« Se trouver », de Luigi Pirandello, Théâtre national de Bretagne à Rennes
La lumière et la grâce d’Emmanuelle Béart
Par Jean‑François Picaut
On se souvient de son magnifique retour sur scène dans « les Justes » de Camus. Stanislas Nordey, qui avait alors convaincu Emmanuelle Béart de renouer avec les planches…
« Clôture de l’amour », de Pascal Rambert, Festival d’Avignon 2011, salle Benoît‑XII à Avignon
Stan et Audrey sous la torture des mots
Par Fabrice Chêne
Une scène de rupture de deux heures, ça vous tente ? Pascal Rambert l’a écrite sous la forme d’un huis clos : deux monologues construits en diptyque, d’une heure chacun, pour saisir le moment où l’amour se change en haine. Stanislas Nordey et Audrey Bonnet la jouent. C’est bien, parce que c’est eux.
« My Secret Garden », de Falk Richter, salle de Montfavet à Avignon
Ennuyeuse « garden-party »
Par Estelle Gapp
Stanislas Nordey présente un spectacle-performance tiré d’« Autofiction », le journal intime de Falk Richter, un texte-matériau qui mêle l’intime et le politique, et se veut à la fois portrait d’auteur et portrait de l’Allemagne…
« les Justes », d’Albert Camus, Théâtre national de la Colline à Paris
Albert Camus, tragédien
Par Fabrice Chêne
Le metteur en scène Stanislas Nordey prenait un pari risqué en montant « les Justes », en ce cinquantenaire de la disparition d’Albert Camus…