Tout mon amour », Laurent Mauvignier, Théâtre du Rond-Point, Paris

Tout-mon-amour-Laurent-Mauvignier-Arnaud-Meunier © Pascale-Cholette

Portée disparue
Par Florence Douroux
C’est une plongée fulgurante dans une famille de survivants. « Tout mon amour », de Laurent Mauvignier évoque l’impossible deuil d’une petite fille disparue. Dans une mise en scène sobre et pertinente d’Arnaud Meunier, directeur de la MC2 de Grenoble, Philippe Torreton et Anne Brochet dans les rôles titres, font éclater l’orage lorsque l’impensable se produit.

« Éxécuteur 14 » d’Adel Hakim, Théâtre 14, à Paris

executeur-14-Adel-Hakim-Swann-Arlaud © Giovanni Cittadini Cesi

Un sourire aux dents de métal
Par Florence Douroux
Magnifique plaidoyer contre la guerre, « Exécuteur 14 », d’Adel Hakim dénonce l’engrenage ravageur dans lequel peut se perdre l’homme en proie à la haine. Swann Arlaud, mis en scène par Tatiana Vialle, s’empare de ce monologue du forcené au Théâtre 14, en faisant le pari de la sobriété.

« Chœur des amants », de Tiago Rodrigues, Théâtre des Célestins à Lyon

Choeur-des-amants-Tiago Rodrigues © Filipe Ferreira

Rêve d’amour
Par Trina Mounier
C’est un spectacle limpide, beau et bouleversant, simplissime et d’une technicité incroyable. Un hymne à l’amour, à l’autre, au temps, celui qui passe et celui qui nous construit. Le premier que Tiago Rodrigues a porté au plateau et qu’il reprend, plus de dix ans après.

« Onéguine », d’Alexandre Pouchkine, L’Azimut, à Antony

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En tournée
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Habitué des grands plateaux, Jean Bellorini nous surprend avec cette création intimiste. Pour restituer la poésie d’Eugène Onéguine, chef-d’œuvre de la littérature russe écrit dans les années 1820 par Alexandre Pouchkine, le metteur en scène a conçu un dispositif à mi-chemin entre spectacle et création sonore.

« Fanny », de Rébecca Déraspe, Théâtre Ouvert, à Paris

Fanny-Rébecca-Déraspe © Joseph-Banderet

Fanny n’a pas la forme
Par Laura Plas
Un texte presque boulevardier, une forme convenue qui ne permet pas aux comédiens d’échapper aux caricatures. « Fanny » démontre qu’on ne fait pas forcément du bon théâtre autour de questions passionnantes. Dommage pour ses trois interprètes.