« Histoire de Jean‑Pierre », d’Agnès d’Halluin, l’Élysée à Lyon

« Histoire de Jean-Pierre » © Augustin Rolland

La bravoure de Pierre et Maria
Par Michel Dieuaide
Ce qu’il y a de bien, parfois, au théâtre, c’est qu’en dépit de la qualité discutable de l’œuvre présentée, on peut avoir la bonne et compensatoire surprise de retrouver un comédien qu’on estime et en même temps de découvrir le talent, ici d’une comédienne, qu’on ne connaissait pas. Lui se nomme Pierre Germain. Elle s’appelle Maria Menegaki.

« Je ne m’en souviens plus », de Waël Ali, l’Élysée à Lyon

Je ne m’en souviens plus © Inediz

Le théâtre ou la vie
Par Trina Mounier
C’était une première : un spectacle soutenu par le festival Sens interdits et programmé en dehors de lui. Cela n’avait échappé à personne, et « Je ne m’en souviens plus » affichait complet quinze jours à l’avance. Au final, de l’intérêt mais de la déception aussi.

« Romulus le Grand », de Friedrich Dürrenmatt, l’Élysée à Lyon

« Romulus le Grand » © Émile Zeizig

Peplum version miniature, ça déménage !
Par Trina Mounier
Pour la troisième fois, Thomas Poulard monte un texte de Friedrich Dürrenmatt dans la salle miniature (par ses dimensions) de l’Élysée. Une « comédie historique en marge de l’histoire » selon l’auteur, une réussite à en juger par l’accueil enthousiaste des spectateurs.

« Illusions », d’Ivan Viripaev, l’Élysée à Lyon

« Illusions » © D.R.

L’excitation de démasquer toutes les illusions
Par Michel Dieuaide
Au sens propre comme au sens figuré, lorsque le spectateur découvre « Illusions », la pièce du dramaturge russe Ivan Viripaev dans la réalisation d’Olivier Maurin lui offre l’occasion de « se mettre à table ».

« l’Ogre et l’Enfant », du Théâtre Pôle Nord, l’Élysée à Lyon

l’Ogre et l’Enfant © Christophe Laporte

De l’utilité d’un texte au théâtre
Par Trina Mounier
Venu d’Ardèche, le Théâtre Pôle Nord s’est taillé une petite réputation, faisant d’un théâtre de plateau, se construisant à partir d’improvisations, souvent muet, sa marque de fabrique. Ce « conte pour adultes à partir de 14 ans » ne nous a pourtant pas convaincus.

« Freddy vs Freddie », de Myriam Boudenia, l’Élysée à Lyon

« Freddy vs Freddie » © La Volière

Plongée dans nos rêves les plus fous
Par Trina Mounier
Avec « Freddy vs Freddie », Myriam Boudenia, dont « Wild Flowers » en 2013 avait suscité la curiosité, confirme un réel talent : écriture intelligente et nerveuse, vigueur de la mise en scène, cohérence de la direction d’acteurs. Et une personnalité attachante, originale qu’il serait dommage de ne pas découvrir.