« Des couteaux dans les poules » de David Harrower, Théâtre Expression 7, à Limoges

« Des Couteaux dans les poules » de David Harrower © Alexandra Teracher

La Jeune Femme, les mots et le moulin
Par Laura Plas
Dans le plus grand dépouillement et avec une infinie délicatesse, la compagnie La Présidente a eu 19 propose une mise en scène de la pièce de David Harrower « Des couteaux dans les poules ». Une proposition qui résonne avec des propos de détenues. Le pari est fort et parfaitement réussi.

« Grand battement » de Marie Depoorter, Théâtre de l’Élysée à Lyon

« Grand battement » de et avec Marie Depoorter © Alice Nedelec

Désir et discipline
Par Trina Mounier
Les travaux de fin d’études, notamment ceux des élèves de l’Ensatt, sont généralement prometteurs, mais il leur reste souvent quelque chose d’inabouti… Ce n’est pas le cas de « Grand battement » dont la maturité et la maîtrise ont frappé le public.

Cinquième édition de l’émission podcast « Comptoir des abîmes » sur Arte Radio

Comptoir des abîmes © DR

« Saisir la chance d’une Europe artistique »
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Au « Comptoir des abîmes », Lise Facchin reçoit, pour cette cinquième édition, Anne Bérélowitch, directrice artistique de la compagnie L’instant même et fondatrice du laboratoire européen Instant Mix Theater Lab. Ensemble, elles se demandent notamment comment prendre appui sur la diversité des politiques culturelles des pays pour trouver ensemble un théâtre commun.

Quatrième édition de l’émission podcast « Comptoir des abîmes » sur Arte Radio

« le Comptoir des abîmes » © DR

« On va se vautrer dans l’art ! »
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Au « Comptoir des abîmes », Lise Facchin reçoit, pour cette quatrième édition, Sarah Olivier, artiste multiforme, performeuse, poétesse, chanteuse, signature musicale de ce podcast. Un échange sur la peur diffuse qui règne depuis plus d’un an dans le secteur culturel, et ses remèdes : l’imaginaire, l’espoir d’orgies artistiques à venir !

Entretien avec Lise Facchin, auteure, metteure en scène, à propos de son émission podcast « Comptoir des abîmes »

Comptoir des abîmes © DR

« Écouter une parole inventive et non formatée : une réelle matière à penser qui réveille nos cerveaux ! »
Par Lorène de Bonnay
La Covid a précipité les arts du vivant dans une crise que même la pire droite néo-libérale n’aurait osé rêver. Pourtant, de la pensée, de l’audace, de l’originalité, du courage il en reste. Lise Facchin, auteure et metteure en scène donne la parole dans son émission audio « Comptoir des abîmes » à celles et ceux qui s’ingénient encore à faire avancer la culture.

« Ne pas finir comme Roméo et Juliette », un ciné-spectacle de Métilde Weyergans et Samuel Hercule, Comédie-de-Saint-Étienne

« Ne pas finir comme Roméo et Juliette » de Métilde Weyergans et Samuel Hercule © Pierre Corbaz

S’ouvrir à l’invisible
Par Trina Mounier
Les spectacles de La Cordonnerie sont si malins, ingénieux, gorgés de références et sans pose aucune que, pour ma part, je m’y rends les yeux fermés. Du moins jusqu’au lever de rideau. Ensuite, je les garde écarquillés pour ne pas en perdre une miette. « Ne pas finir comme Roméo et Juliette » est incontestablement le plus abouti.

« La Réponse des Hommes », de Tiphaine Raffier, Théâtre du Nord à Lille

« La Réponse des Hommes » de Tiphaine Raffier © Simon Gosselin

Tiphaine Raffier, l’urgence absolue
Par Trina Mounier
Elle aurait dû être présente au Festival d’Avignon. Sa programmation au TNP de Villeurbanne en ce début janvier vient d’être repoussée à la saison prochaine. Il va donc falloir patienter pour découvrir la très jeune et brillantissime Tiphaine Raffier. Elle signe avec « La Réponse des Hommes » un spectacle d’une grande maîtrise, magnifique et bouleversant.

« Le jeu des ombres », de Valère Novarina, la Fabrica, la Semaine d’Art à Avignon

« Le jeu des ombres » de Jean Bellorini © Christophe Raynaud de Lage

Des ombres qui enchantent notre nuit
Par Lorène de Bonnay
Les Trois Coups
Après avoir monté « Karamazov » en 2016, Jean Bellorini revient à Avignon avec un nouveau spectacle exigeant et complexe. « Le jeu des ombres » est une commande faite à Valère Novarina, inspirée par le mythe d’Orphée. Une création tout en clair-obscur et en dissonance, qui célèbre les noces de la musique, de la poésie et du théâtre, avec une rare intensité.