« Construire un feu », de Jack London, Studio-Théâtre de la Comédie-Française à Paris
La voix de la survie
Par Bénédicte Fantin
Marc Lainé transpose la nouvelle de Jack London, « Construire un feu », en mobilisant ses multiples talents de plasticien, scénographe, réalisateur et metteur en scène. Le dispositif scénique, qui fait la part belle à la projection vidéo, semble presque superflu face à l’écrasante présence des deux conteurs : Pierre Louis-Calixte et Alexandre Pavloff.
« Le Procès », d’après Franz Kafka, Odéon-Théâtre de l’Europe, dans le cadre du Festival d’automne à Paris
Lupa plaide Kafka
Par Trina Mounier
Alors qu’un parti ultraconservateur accédait au pouvoir en Pologne, Krystian Lupa s’est emparé de Kafka. Le metteur en scène présente aujourd’hui une adaptation du « Procès », dont il explore les méandres dans un spectacle halluciné de presque cinq heures.
« Irrépressible » de Kevin Keiss et « On dit que Josepha » de Gwendoline Soublin, Théâtre de l’Élysée à Lyon
Acte(s) II
Par Trina Mounier
Au printemps a eu lieu le festival En Acte(s), porté par une jeune équipe enthousiaste et ambitieuse, regroupée autour du comédien Maxime Mansion. Une contrainte : donner la parole à de jeunes auteurs et travailler sur des textes inédits ! Le Théâtre de l’Élysée reprend deux des spectacles présentés durant le festival.
« Au plus noir de la nuit », d’après André Brink, Théâtre de la Tempête à Paris
Trouver sa direction, au plus noir de la nuit !
Par Laura Plas
Approfondissant les questions de l’exil et du racisme, Nelson Rafaell Madel adapte « Au plus noir de la nuit », de l’écrivain sud-africain André Brink. Si la proposition n’est pas dépourvue d’audace, elle manque de maturation, en particulier en ce qui concerne la direction d’acteurs.
Le romantisme et le bidet
En cette rentrée, trois pièces et deux metteurs en scène s’intéressent aux choses de l’amour.
« Le Sacre de Stravinsky », de Bartabas, la Seine musicale à Boulogne-Billancourt
Manège enchanté
Par Léna Martinelli
Bartabas revisite, pour l’Académie équestre de Versailles, « le Sacre du printemps » et « la Symphonie de Psaumes » aux côtés de l’Orchestre et du Chœur de Radio France. Un coup de maître !
« la Reprise », de Milo Rau, théâtre des Amandiers à Nanterre
Reprise de « La reprise – Histoire(s) de théâtre (I) »
Annonce
Lorène de Bonnay
« La reprise – Histoire(s) de théâtre (I) » de Milo Rau interroge la violence d’un fait divers, le regard et l’illusion théâtrale. Un spectacle dense, catharctique, efficace (crée à Bruxelles en mai, ovationné à Avignon et actuellement aux Amandiers).
Focus seuls-en-scènes, Le Chaînon manquant 2018, à Laval et Changé
Seul ensemble
Par Léna Martinelli
Dans notre sélection de cette 27e édition du Chaînon manquant, trois spectacles ont particulièrement retenu notre attention : des seuls en scène loufoques qui nous apostrophent !
« Trio Musica Humana », Le Chaînon manquant 2018, à Laval et Changé
Ballade à trois voix à travers l’Europe et les époques
Par Léna Martinelli
Parmi nos découvertes au Chaînon manquant, le Trio Musica Humana explore le répertoire passionnant de la musique à trois voix de la Renaissance. Avec une rare intensité, il redonne vie à des œuvres peu connues grâce à une interprétation truculente, passionnante et non dénuée d’humour.
Bilan Le Chaînon manquant 2018, à Laval et Changé
Excellent bilan !
Par Léna Martinelli
Le Chaînon manquant vient de s’achever. Comme de nombreux programmateurs, Les Trois Coups sont aussi venus faire du repérage. Une dizaine de spectacles découverts, en un temps resserré, c’est finalement bien peu, compte tenu de cette programmation si dense !
« Le Chaînon manquant 2018 », à Laval et Changé
Un festival découvreur de talents
Par Léna Martinelli
Le Chaînon manquant continue de défricher. Tremplin pour de jeunes talents ou accélérateur de succès, il affiche une programmation riche en découvertes avec plus de 70 spectacles (musique, humour, jeune public, théâtre, danse, arts de la rue et du cirque) dans une vingtaine de lieux.
Bilan sur la Route du Sirque, à Nexon
Ouvrir la route !
Par Laura Plas
« Voilà, c’est fini », comme le dit la chanson. Les chapiteaux sont démontés et les artistes partis. Mais l’édition 2018 de La Route du Sirque aura montré encore une fois la force de renouvellement du festival et ouvert la voie à de futures éditions tout aussi vivifiantes : rendez-vous pris.