« Le Tartuffe ou l’Hypocrite », Molière, la Comédie-Française, Paris

« Le-Tartuffe-ou-l’Hypocrite » © Jan Versweyveld

Une visitation de Tartuffe bluffante
Par Lorène de Bonnay
La scène du Français, qui fête le 400e anniversaire de Molière, nous offre un Tartuffe inédit, radical et envoûtant. La mise en scène novatrice d’Ivo van Hove s’appuie sur la version en trois actes de la pièce de 1664, reconstituée par le spécialiste Georges Forestier. Cette réinvention inestimable procure un rare plaisir.

« Age of rage », Ivo van Hove, la Grande Halle de la Villette, Paris

« Age of rage », d’Ivo van Hove © Jan Versweyveld

Une humanité à l’os
Par Lorène de Bonnay
Après Électre/Oreste, Ivo van Hove poursuit son exploration de la mythique famille des Atrides qui nourrit tant les imaginaires depuis des siècles. Sa dernière adaptation des pièces grecques est d’une absolue sauvagerie : condensée, elle souligne avec nerf la mécanique implacable de la barbarie humaine.

« Électre, Oreste », d’Euripide, la Comédie-Française à Paris

Électre-Oreste-Euripide-Ivo-van-Hove

De boue et de sang
Par Léna Martinelli
En associant « Électre » et « Oreste », Ivo van Hove est revenu à la Comédie-Française, la saison dernière. Un événement qui a marquait l’entrée d’Euripide au répertoire. Le spectacle est repris jusqu’en février.

La Comédie-Française ouvrira la 70e édition du Festival d’Avignon avec la création de « les Damnés » d’après le film de Luchino Visconti dans une mise en scène d’Ivo van Hove

Festival d’Avignon 2015

Communiqué
La Comédie-Française retrouve la cour d’honneur du palais des Papes à l’occasion de la 70e édition du Festival d’Avignon dont elle assurera l’ouverture avec une proposition résolument contemporaine : l’adaptation du film de Luchino Visconti, « les Damnés », sorti sur les écrans en 1969.

« The Fountainhead », d’après Ayn Rand, cour du lycée Saint‑Joseph à Avignon

Ivo Van Hove © Jan Versweyvel

Howard Roark, martyr de l’impossible ?
Par Fabrice Chêne
Adapter pour la scène le roman d’Ayn Rand, « The Fountainhead » (« la Source vive » en français) n’était pas sans risques. Des risques assumés par le metteur en scène néerlandais Ivo van Hove. Si la pièce est une incontestable réussite sur le plan artistique, elle suscite néanmoins un certain malaise quant aux thèses qu’elle aborde.

« Tragédies romaines », de William Shakespeare, gymnase Gérard‑Philipe à Avignon

« Tragédies romaines » © Jan Versweyveld

[Reprise jusqu’au 5 juillet 2018 au Théâtre national de Chaillot, à Paris]
Un séisme
Par Olivier Pansieri
Pour trois représentations seulement, le Toneelgroep d’Amsterdam transforme le gymnase Gérard-Philipe en centre de congrès pour y présenter ses « Tragédies romaines » (« Coriolan », « Jules César », « Antoine et Cléopâtre »), de William Shakespeare, dans une mise en scène de Ivo van Hove.