«  Le Nain  » d’Alexander Zemlinsky, Opéra de Rennes

«  Le Nain  » d’Alexander Zemlinsky ©  Frédéric Iovino

Le nain, ce plouc ?
Par  Olivier Pansieri
Sous la baguette attentionnée de Franck Ollu, ce « Nain » donné dans sa forme réduite, fait ressortir les rutilantes trouvailles du Viennois Zemlinsky, compositeur incurablement Art Nouveau. Mathias Vidal prête sa voix puissante au rôle-titre, Julie Robard-Gendre sa forte sensibilité à celui de Ghita et l’Orchestre symphonique de Bretagne sa fougue aux fulgurances de cette lettre ouverte aux sans-cœurs. On est moins convaincu par le reste.

« Notre foyer » de Florian Pautasso, Les Subsistances à Lyon

« Notre foyer » de Florian Pautasso © Romain Étienne

Travaux d’élèves
Par Trina Mounier
Dans le cadre d’un de ces weekends ouverts à la jeune création, les Subsistances accueillaient Les Divins Animaux et leur spectacle de sortie de résidence. Ils montrent qu’ils connaissent toutes les astuces du métier, malgré la fragilité du fil censé les conduire.

« Ça Dada », d’Alice Laloy, Nouveau Théâtre de Montreuil

« Ça Dada » d’Alice Laloy © Elisabeth Carecchio

« Ça, Dada » et ça décoiffe !
Par Laura Plas
Attention, attention ! Le facétieux « Ça, Dada » d’Alice Laloy a investi le Nouveau Théâtre de Montreuil. Bousculant dans sa course l’ordre établi, il provoque stupeur, tremblement et rugissements de plaisir parmi les (jeunes) spectateurs. Contagieux ?

«  Disgrâce  » d’après John Maxwell Coetzee, au Théâtre national de Bretagne à Rennes

«  Disgrâce  » de John Maxwell Coetzee – Mise en scène de Jean-Pierre Baro ©  Simon Gosselin

Un Blanc au purgatoire
Par Olivier Pansieri
Cette adaptation du roman de John Maxwell Coetzee, « Disgrâce », a tout pour déplaire. Violences, humiliations, rien ne manque à ce sombre tableau de la vie rêvée des anges déchus de l’Afrique du Sud. Puis on se surprend à le contempler, de plus en plus remué. Quelque chose a lieu là, de l’ordre de l’universel, qui nous étreint et ne nous lâche plus.