Annulations en cascade…
Par Léna Martinelli
Les Trois Coups
Suite aux dernières décisions annoncées par le gouvernement, le 12 mars, les communiqués de presse des structures culturelles pleuvent. La propagation du coronavirus entraîne des répercussions importantes sur de nombreux événements partout en France, puisque les rassemblements de plus de 100 personnes sont désormais interdits, afin de freiner la progression de la pandémie.
Les mesures prises vont donc de l’annulation pure et simple de spectacles, assortie d’un report de certaines représentations dans le meilleur des cas, à la fermeture provisoire des salles de spectacle.
Les services de relations publiques mettent tout en œuvre pour rembourser les billets dans les meilleurs délais. Toutefois, vu le cas exceptionnel, cela peut être étalé jusqu’à la fin de la saison. Les spectateurs peuvent s’informer sur les sites respectifs.
Pour que le spectacle vivant survive !
On peut comprendre que les films Pierre Lapin 2, Panique en ville, et surtout que le prochain James Bond, intitulé Mourir peut attendre, aient été reportés. L’humour nous sauve, même si l’on rit jaune… Car c’est un tsunami, en fait ! Cette crise sanitaire sans précédent aura des répercussions dramatiques.
Le 10 mars, le SNES (Syndicat national des entrepreneurs de spectacles) demandait au gouvernement la mise en place d’un fonds d’urgence, à l’instar de celui mis en place suite aux attentats, afin de soutenir l’activité des entrepreneurs de spectacles et l’emploi d’un secteur déjà fragilisé par les récents mouvements sociaux (gilets jaunes, réforme des retraites). Suite aux nombreuses questions soulevées par la propagation du virus et ses conséquences pour le spectacle vivant, plusieurs syndicats ont créé des FAQ afin d’accompagner au mieux les professionnels.
Face à cette situation, le ministère de la Culture se mobilise, bien sûr. Des modalités de soutien sont à l’étude. Après avoir reçu les représentants des professionnels du secteur, Franck Riester (placé en quarantaine, car lui-même a été testé positif au coronavirus !) a annoncé dès le 1er mars qu’il allait « activer une cellule de veille ».
Reste donc à suivre au jour le jour les directives de l’État pour se tenir informé de l’évolution de la situation (voir le point sur la situation ici). En attendant, le spectacle continue encore dans certaines petites salles (du moins ces jours-ci), les auteurs n’attendent que d’être lus et les captations d’être visionnées. ¶
Léna Martinelli