Triomphe du Satin et des Corons
Léna Martinelli
Les Trois Coups
La 36ᵉ cérémonie des Molières s’est déroulée hier, aux Folies Bergère en première partie de soirée sur France 2. Sans grande surprise, Du charbon dans les veines et le Soulier de satin, déjà les grands gagnants en nombre de nominations, ont raflé la mise avec 5 Molières respectifs. Une reconnaissance légitime. En revanche rien de révolutionnaire dans la réalisation de l’émission, malgré le mot d’ordre : « Résiste ! ».
Avec son affiche pop, la manifestation cherche à rafraîchir son image. Présentée pour la deuxième fois par l’humoriste Caroline Vigneaux, elle a gagné en dynamisme, bien que le concept et la réalisation se renouvellent peu, dans son décor kitch, dominé par le symbole du théâtre, la servante. Le premier Molière attribué (Comédie) renforce la primauté donnée souvent par le public au divertissement et à la fête. Or, le théâtre est bien plus que cela.
Heureusement, ces récompenses saluent l’audace et l’exigence : pièce fleuve de Paul Claudel, dont les héros sont malmenés par les remous du destin, le Soulier de satin est une épopée mystique de plus de 8 heures, programmée dans le cadre du Festival d’Avignon, du 19 au 25 juillet dans la Cour du Palais des Papes. Ce triomphe salue la fin du mandat de son metteur en scène Éric Ruf. L’ex-administrateur de la Comédie-Française quitte triomphalement le navire après avoir redonné du souffle à l’institution, mais surtout après l’avoir modernisée.
Nous n’avons pas vu Du charbon dans les veines, créé au Théâtre Saint-Georges et qui sera repris au Théâtre du chien qui fume, dans le cadre du Off : « J’ai décidé de creuser autour de toutes ces histoires d’amour et d’amitié pour essayer d’extraire une pure humanité de cet enfer sur terre que peut représenter la vie de ces femmes et de ces hommes dans le bassin minier », explique Jean-Philippe Daguerre. Cette pièce sur les « gueules noires » n’oublie pas pour autant les figures féminines, afin de dresser le portrait d’une époque et de rappeler le courage de ces Corons. Malgré la poussière du charbon, ce mélodrame teinté de jovialité se présente comme une fresque haute en couleurs. Une salutaire générosité en ces temps de repli sur soi.
En revanche, rien pour les Fausses Confidences, mise en scène d’Alain Françon, en dépit de 3 nominations. Dommage, mais à voir quand même jusqu’au 25 mai au Théâtre de la Porte Saint-Martin. Sur le plan individuel, on regrette que nos « chouchoutes » Léonore Cofino et Odile Grosset Grange (qui vient d’être nommée à la direction du Théâtre Nouvelle Génération – CDN de Lyon) repartent sans statuette.
On relève, entre autres, les récompenses de Christine Murillo (5 Molières depuis le début de sa carrière), Paul Mirabel (Par amour est déjà annoncé complet au Dôme de Paris en novembre, avant d’autres grandes salles), Delphine Depardieu, Juliette Béhar, Guillaume Bouchède, Vassili Schneider. L’occasion de belles prises de parole, notamment ce dernier (Révélation masculine pour son rôle dans la Prochaine Fois que tu mordras la poussière, adaptation du roman phénomène de Panayotis Pascot sur l’homophobie, reprise prochainement au Théâtre Antoine) : « Grâce au théâtre, j’ai appris à dire je t’aime ».
Sinon, la liste des nommés est loin de refléter les tendances de la création. Et pour cause : les critères d’éligibilité au catalogue de vote sont le nombre de représentations et celui d’entrées payantes concernant les spectacles d’humour. La période de référence court du 1ᵉʳ avril 2024 au 31 mars 2025 (le règlement complet est disponible sur le site de l’association).
Si les remerciements écourtés, avec des commentaires off concis de Charlotte Lipinska, plombent moins la soirée qu’autrefois, les extraits des spectacles donnent toujours la part belle au show. Certes les Molières se veulent la fête du théâtre, visent à ramener le public dans les salles, mais pourquoi donc privilégier le mauvais goût ou les « blockbusters » qui n’ont pas besoin d’une telle vitrine ? Surtout, comment ne pas faire grise mine, compte tenu de la situation actuelle catastrophique ?
Tous debout pour la culture !
La cérémonie s’est d’ailleurs ouverte avec la chanson À la volonté du peuple, entonnée par les interprètes des Misérables, qui sont repartis avec le Molière du Spectacle musical, et l’allusion au tableau la liberté guidant le peuple, avec Caroline Vigneaux en Marianne, sein fièrement à l’air : « Le théâtre résiste à l’obscurantisme, au fanatisme, à l’intolérance, à la brutalité du monde et, bien sûr aux coupes budgétaires massives qui frappent le secteur culturel », a-t-elle ironisé, dans une adresse directe à la ministre de la Culture, imperturbable bien que huée par une partie de la salle.
Je veux « Plus de Char, je veux dire de René Char ; moins de roquette et plus de Beckett », a poursuivi l’humoriste. De manière générale, elle n’a pas mâché ses mots, ni ménagé sa peine, dans une prestation plus grave que comique, au final, non sans une vulgarité clairement assumée. À son actif, l’exercice n’est franchement pas facile…
Caroline Vigneaux © Nathalie Guyon FTV
Les allusions aux tensions internationales, dont la guerre en Ukraine (avec un extrait fort à propos de Rêves, de la cie Inshi (lire notre critique) et les « combats » pour défendre le spectacle vivant ont rythmé la cérémonie. Le comédien Didier Brice, porte-parole de la CGT spectacle a fait lever la salle, à l’unisson, sauf Rachida Dati, justement, et Jean-Marc Dumontet, à ses côtés, bien au fond de son fauteuil.
Le président du conseil d’administration, producteur et propriétaire de plusieurs théâtres à Paris, considère, quant à lui, que « de nombreuses fausses idées circulent » mais a quand même exprimé, à l’occasion du Molière du Spectacle privé, une « inquiétude et un sentiment d’impuissance » : « Nous pensions la paix et la démocratie immuables ; nous envisagions la culture comme un rempart… Or, le combat pour les idées n’est pas perdu. Osons croire au progrès : l’ascenseur social existe ; l’Autre n’est pas un danger ; n’oublions pas le beau terme de solidarité. »
Denis Lavant © Thomas Samson / AFP ; Éric Ruf et une toute petite partie du « Soulier de satin »
Denis Lavant (Molière du Comédien dans un spectacle de théâtre public) a effectivement pointé la « précarité » qui touche ses représentants, pourtant des « artisans ». Par une pirouette, il s’est aussi déclaré « ravi et embarrassé » d’avoir été seul récompensé pour un duo scénique. Laurence de Magalhaes, à la tête du Théâtre du Rond-Point, a remis le Molière du Théâtre public, dont elle a salué : « l’engagement sincère et profond pour la création et la transmission ». Elle fait partie de ses dignes représentant·e·s.
Monté sur scène à 5 reprises, Éric Ruf a aussi souhaité partager son trophée : « Ce Molière ne m’appartient pas ». Bien que « très fier » d’être au sein de la Comédie-Française depuis 32 ans et à sa tête pendant 11 ans, il va le faire circuler dans « la Maison ». Il a également défendu le théâtre comme un « choix de société, à une époque où l’on nous demande trop souvent de justifier nos métiers ». Sacrée meilleure comédienne dans un second rôle, Raphaëlle Cambray a dit juste : n’oublions pas d’« aller à l’essentiel : le sensible ».
« Molière de l’insolence »
Les choses ont été dites, mais sans remous, ni coups d’éclat, sinon le discours de Thomas Jolly, directeur artistique des cérémonies des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, à qui a été délivré le prestigieux Molière d’honneur. Le discours de celui qui mériterait un « Molière de l’insolence » était attendu. La journaliste Fabienne Pascaud a été d’une vibrante sincérité, avouant être « bluffée » depuis toujours : « Homme-orchestre d’un théâtre populaire, exigent et festif, tu donnes tout, tu es capable de tout. Chacun de tes spectacles est une fête : tu as réussi le plus grand spectacle vivant vu par le monde entier, réussissant à relever le défi de l’audace, de l’insolence ; tu es un grand acteur élégant, ambigu, noir, glamour ; tu n’as pas peur d’être popu. Ardent défenseur de la culture, tu as su jeter des ponts entre public et privé. J’espère que tu vas retrouver une place dans le théâtre public qui souffre aujourd’hui mais qui est à réinventer. »
Thomas Jolly
Dédiant aussitôt sa statuette au spectacle vivant, dans son ensemble, à ceux ayant fondé et perpétrant cet « outil permettant de faire société », celui-ci a rendu hommage aux professeurs (notamment d’option au lycée, aujourd’hui menacée), aux lieux labellisés, aux représentants des politiques culturelles, aux publics et aux artistes, bref à tous ceux qui ont cru en lui et ses acolytes : « Les œuvres ont un pouvoir, mais les JO ont fourni l’occasion de parler plus fort et de démontrer le pouvoir émancipateur de la culture, afin de faire entendre davantage ce qui nous rassemble, que ce qui nous divise ».
Convaincu par le pouvoir unificateur de la culture, il a cité Martin Luther King et galvanisé la salle : « Organisons-nous ! Soyons prêts à en découdre mais surtout à nous recoudre ». Standing ovation ! Et quelle bonne idée que de diffuser la captation du Dragon (lire la critique de Trina Mounier), de ce passeur, de ce veilleur qui aime faire briller ce qui est noir, célébrer les singularités dans une « France riche de sa diversité », et faire résonner la voix des poètes dans « le brouhaha des polarisations », malgré une « ombre épaisse sur notre humanité partagée » ! Oui, il peut être « fier ».
Sujets sensibles
Marina Hands (Molière Comédienne dans un spectacle de théâtre public) : « Nous ne nous laisserons pas faire. Jamais. À 50 ans, j’avais le choix entre la chirurgie esthétique et le théâtre ; j’ai choisi la vie de troupe. Et je dis à tous ceux qui se sentent hors normes, continuez d’être vrais ». Plusieurs messages de sensibilisations ont été diffusés, dont ceux contre le harcèlement dans l’exercice de ses activités professionnelles.
Marina Hands
Enfin, 32 ans après son Molière de la révélation théâtrale dans les Enfants du silence, Emmanuelle Laborit a fait résonner une trop courte minute de silence : « Nous voulons une reconnaissance de la culture sourde. Pas seulement rendre accessible le spectacle pour entendant·e·s ». Dénonçant haut et fort la fragilisation du secteur, elle a appelé à « résister pour la culture et les minorités ». Cette femme est toujours aussi éloquente.
Sans oublier une pensée pour « les artistes censuré·e·s, baîllonné·e·s, persécuté·e·s, exécuté·e·s : notre liberté nous oblige à la vigilance. Même ici, en France, rien n’est acquis. Nous devons résister, ensemble, à la démagogie, aux extrémismes, à la tentation autoritaire, et nous devons protéger les plus fragiles. D’ailleurs, plutôt que liberté, égalité, fraternité, préférons sororité, voir Adelphité, qui désigne la solidarité sans distinction de genre », a conclu Caroline Vigneaux. Une alternative inclusive bienvenue. Et c’est France Gall qui a eu le dernier mot avec sa chanson Résiste, hymne à l’affirmation de soi et à la détermination. Le spectacle vivant va pourtant devoir (encore) se battre pour exister…
Palmarès
Les nominations des Molières 2025 sont réparties en 19 catégories. Au total, on comptabilise 55 spectacles éligibles dans la catégorie Théâtre public, 73 dans la catégorie Théâtre privé, 29 seul·e·s en scène, 19 spectacles musicaux, 16 spectacles d’humour et 33 spectacles jeune public avec, parmi les spectacles les plus nommés : 5 nominations pour le Soulier de satin et Du charbon dans les veines et Léna Bréban, déjà multirécompensée l’année dernière ; 4 pour Les Marchands d’étoiles, Peau d’homme et les Liaisons dangereuses ; 3 nominations pour Lacrima et les Fausses Confidences.
« Le Soulier de satin » © Jean-Louis Fernandez – coll. Comédie-Française
Contre toute attente, le Soulier de satin et Du charbon dans les veines sont les grands gagnants de cette édition, avec 5 Molières pour le premier (Théâtre public, Création visuelle et sonore, Mise en scène d’un spectacle de théâtre public, Comédienne dans un spectacle de théâtre public, Comédien dans un second rôle) et autant pour le second (Théâtre privé, l’Auteur·trice francophone vivant·e, Mise en scène d’un spectacle de théâtre privé, Comédienne dans un second rôle, Révélation féminine).
Plusieurs spectacles sont toujours à l’affiche ou seront repris. C’est l’un des buts de cette manifestation : booster la fréquentation des salles. Ne pas manquer non plus la riche proposition à voir en streaming sur France Télévision et Culturebox, à l’occasion de l’opération Coups de théâtre !. Décidément, France Télévisions met à l’honneur l’art de la scène, avec vingtaine de pièces dont :
• Les Gros patinent bien, de Pierre Guillois et Olivier Martin-Salvan (disponible jusqu’au 26 octobre 2025) lire la critique de Léna Martinelli
• Les Poupées persanes, d’Aïda Asgharzadeh (disponible jusqu’au 30 juillet 2025) > lire la critique de Bénédicte Fantin
• Exit, de Charles Templon (disponible jusqu’au 1er août 2025), lire la critique de Laura Plas
Léna Martinelli
36ᵉ cérémonie des Molières
Écriture : Caroline Vigneaux, Carine Chassol, Yaël Lebrati, Bertrand Périer
Maîtresse de cérémonie : Caroline Vigneaux
Réalisation : David Montagne
Produite par Alexandra et Jacques Clément – ACT 4 Productions
Les Folies Bergère • 32, rue Richer • 75009 Paris • Tel. : 0800 001 650
En direct sur France 2, en streaming sur France Télévision (disponible jusqu’au 23 avril 2026)
Lundi 28 avril 2025
Les Molières • 33, rue du Faubourg Saint-Martin • 75010 Paris• Tel. : 01 47 23 72 33
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Molière du Théâtre public
• Ici sont les dragons, du Théâtre du Soleil
• Lacrima, de et mise en scène Caroline Guiela Nguyen, Théâtre national de Strasbourg (lire la critique de Laura Plas)
• Le Soulier de satin,de Paul Claudel, mise en scène Éric Ruf, Comédie-Française (lire la critique de Florence Douroux)
• Le Suicidé, de et mise en scène Stéphane Varupenne, Comédie-Française
Molière du Théâtre privé
• Du charbon dans les veines, de et mise en scène Jean-Philippe Daguerre, Théâtre Saint Georges
• Les Liaisons dangereuses, de et mise en scène d’Arnaud Denis, d’après Pierre Choderlos de Laclos, Comédie des Champs Élysées
• Les Marchands d’étoiles, d’Anthony Michineau, mise en scène Julien Alluguette, Le Splendid
• Peau d’homme, d’après Hubert et Zanzim, mise en scène Léna Bréban, Théâtre Montparnasse
Molière de la Comédie
• Je m’appelle Georges… et vous ?, de Gilles Dyreck, mise en scène Éric Bu, Théâtre Actuel La Bruyère
• Mon jour de chance, de Patrick Haudecœur et Gérald Sibleyras, mise en scène José Paul, Théâtre Fontaine
• The Loop, de et mise en scène Robin Goupil, Théâtre des Béliers parisiens
• La Valse des pingouins, de et mise en scène Patrick Haudecœur, Théâtre des Nouveautés
Molière de la Création visuelle et sonore
• ADN, de Caroline Ami, Flavie Péan, mise en scène Sébastien Azzopardi, décors Nicolas Sire, costumes Jackie Tadeoni, lumière Philippe Lacombe, Théâtre Michel
• La Haine, de Farid Benlagha Le Hazif, Mathieu Kassovitz, mise en scène Serge Denoncourt, Mathieu Kassovitz, décors Gabriel Coutu-Dumont, Janicke Morissette, costumes Nicolas Vaudelet, lumière Martin Labrecque, La Seine musicale
• Les Sœurs Hilton, de Valérie Lesort, mise en scène Christian Hecq et Valérie Lesort, décors et costumes Vanessa Sannino, lumière Pascal Laajili, compagnie Point-Fix
• Le Soulier de satin,costumes Christian Lacroix, lumière Bertrand Couderc, Comédie-Française (lire la critique de Florence Douroux)
Molière du Spectacle musical
• Les Misérables, d’Alain Boublil d’après Victor Hugo, mise en scène Ladislas Chollat, Théâtre du Châtelet
• Orgueil et préjugés… ou presque, d’Isabel McArthur, d’après Jane Austen, mise en scène Johanna Boyé, Théâtre Saint-Georges
• Punk.e.s, de Justine Heynemann et Rachel Arditi, mise en scène Justine Heynemann, La Scala Paris
• La Vie en vrai, de et mise en scène Marie Fortuit, Les Louves à Minuit
Molière de l’Humour
• Bérengère Krief, dans Sexe de Bérengère Krief, mise en scène Paméla Ravassard
• Nora Hamzawi (lire l’article de Léna Martinelli)
• Paul Mirabel, dans Par amour, de et mise en scène Paul Mirabel
• Waly Dia, dans Une heure à tuer, de Waly Dia et Mickaël Quiroga, mise en scène Mickaël Quiroga
Molière du Jeune public
• Cartoon, ou n’essayez pas ça chez vous !, de La cie de Louise, mise en scène Odile Grosset Grange (lire la critique de Léna Martinelli)
• Gretel, Hansel et les autres, de et mise en scène Igor Mendjisky, La Colline
• Sans famille de et mise en scène Léna Bréban d’après Hector Malot, Comédie-Française (lire la critique de Florence Douroux)
• Ulysse, l’odyssée musicale, d’Ely Grimaldi et Igor de Chaillé, mise en scène Guillaume Bouchède, Théâtre des Variétés
Molière du Seul·e en scène
• Guten Tag Mme Merkel, de et avec Anna Fournier et Candice Bouchet (en alternance), La Pépinière Théâtre
• La Loi du marcheur, de et avec Nicolas Bouchaud, mise en scène Éric Didry, Otto Productions (lire l’entretien avec Lorène de Bonnay)
• Niquer la fatalité, chemin(s) en forme de femme, de et avec Estelle Meyer, mise en scène Margaux Eskenazi, Phénomènes
• Pauline & Carton, avec Christine Murillo, de Charles Tordjman, Christine Murillo et Virginie Berling, mise en scène Charles Tordjman, La Scala Paris et Artistic Athévains
Molière de l’Auteur·trice francophone vivant·e
• Simon Abkarian, pour Hélène après la chute
• Léonore Confino, pour Ring (variations du couple)
• Jean-Philippe Daguerre, pour Du charbon dans les veines
• Mohamed El Khatib, pour La Vie secrète des vieux (lire la critique de Léna Martinelli)
• Caroline Guiela Nguyen, pour Lacrima (lire la critique de Laura Plas)
• Anthony Michineau, pour Les Marchands d’étoiles
Molière de la Mise en scène d’un spectacle de théâtre public
• Alain Françon pour les Fausses Confidences, de Marivaux (lire la critique de Trina Mounier)
• Caroline Guiela Nguyen, pour Lacrima (lire la critique de Laura Plas)
• Marina Hands, pour Six personnages en quête d’auteur
• Éric Ruf, pour le Soulier de satin (lire la critique de Florence Douroux)
Molière de la Mise en scène d’un spectacle de théâtre privé
• Léna Bréban, pour Peau d’homme
• Jean-Philippe Daguerre, pour Du charbon dans les veines
• Arnaud Denis, pour les Liaisons dangereuses
• Géraldine Martineau, pour l’Extraordinaire Destinée de Sarah Bernhardt
Molière de la Comédienne dans un spectacle de théâtre public
• Dominique Blanc, dans Contre de et mise en scène Constance Meyer, Agathe Peyrard et Sébastien Pouderoux
• Marina Hands, dans le Soulier de satin (lire la critique de Florence Douroux)
• Isabelle Huppert, dans Bérénice de et mise en scène Romeo Castellucci
• Dominique Reymond, dans l’Amante anglaise d’après Marguerite Duras, mise en scène Émilie Charriot (lire la critique de Florence Douroux)
• Georgia Scalliet, dans les Fausses Confidences (lire la critique de Trina Mounier)
Molière du Comédien dans un spectacle de théâtre public
• Xavier Gallais, dans Dom Juan de et mise en scène Macha Makeïeff, d’après Molière
• Vincent Garanger, dans Article 353 du code pénal de et mise en scène Emmanuel Noblet (lire la critique de Trina Mounier)
• Denis Lavant, dans Fin de partie de et mise en scène Jacques Osinski
• Philippe Torreton, dans le Funambule de Jean Genet, mise en scène Philippe Torreton (lire la critique de Florence Douroux)
Molière de la Comédienne dans un spectacle de théâtre privé
• Laure Calamy, dans Peau d’homme
• Isabelle Carré, dans la Serva Amorosa, de Carlo Goldoni, mise en scène Catherine Hiegel
• Delphine Depardieu, dans les Liaisons dangereuses
• Estelle Meyer, dans l’Extraordinaire Destinée de Sarah Bernhardt
Molière du Comédien dans un spectacle de théâtre privé
• Guillaume Bouchède, dans les Marchands d’étoiles
• Clovis Cornillac, dans Dans les yeux de Monet, de Cyril Gely, mise en scène Tristan Petitgirard
• Amaury de Crayencour, dans Ring (Variations du couple), de Léonore Confino, mise en scène Côme de Bellescize
• Vincent Heden, dans Belles de scène, d’Agnès Boury, Vincent Heden et Stéphane Cottin, mise en scène Stéphane Cottin
• Guillaume de Tonquédec, dans Mon jour de chance, de Patrick Haudecœur et Gérald Sibleyras, mise en scène José Paul
Molière de la Comédienne dans un second rôle
• Rosa-Victoire Boutterin, dans Grand-Peur et misère du IIIe Reich, de et mise en scène Julie Duclos (lire la critique de Trina Mounier)
• Raphaëlle Cambray, dans Du charbon dans les veines
• Yasmina Remil, dans les Fausses Confidences (lire la critique de Trina Mounier)
• Salomé Villiers, dans les Liaisons dangereuses
Molière du Comédien dans un second rôle
• Nicolas Martinez, dans Les Marchands d’étoiles
• Laurent Stocker, dans Le Soulier de satin (lire la critique de Florence Douroux)
• Régis Vallée, dans Peau d’homme
• Vincent Winterhalter, dans Dom Juan
Molière de la Révélation féminine
• Juliette Béhar, dans Du charbon dans les veines
• Suzanne de Baecque, dans Tenir debout, de et mise en scène Suzanne de Baecque
• Juliette Damy, dans The Loop
• Édith Proust, dans le Soulier de satin (lire la critique de Florence Douroux)
Molière de la Révélation masculine
• Axel Auriant, dans Numéro deux, d’après David Foenkinos, mise en scène Sophie Accard
• Pascal Cesari, dans L’Avare de Molière, mise en scène Clément Poirée
• Romain Gy, dans Les Forces vives, d’Animal Architecte, Camille Dagen et Emma Depoid, mise en scène Camille Dagen
• Vassili Schneider, dans la Prochaine Fois que tu mordras la poussière, d’après et mise en scène Panayotis Pascot
Molière d’honneur : Thomas Jolly
À découvrir sur Les Trois Coups :
☛ Molières 2022, par Léna Martinelli
Photo de une : © Théâtres et Producteurs associés (sauf mentions précisées)