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Avignon palais

Avignon en effervescence

Par Léna Martinelli
Les Trois Coups

C’est parti pour le Festival d’Avignon, la plus importante manifestation du spectacle vivant en France et l’une des plus connues au monde ! 300 000 personnes sont attendues dans l’une des plus belles villes du monde, cité devenue théâtre. Le In se déroule du 5 au 25 juillet, devançant le Off, lequel nous occupera jusqu’au 29. Ne manquez pas les sélections de notre équipe, et découvrez, tout en bas, les critiques des spectacles déjà chroniqués.

Le In, entre patrimoine, nature et rue

Nous l’avions annoncé en avril (voir l’article de Lorène de Bonnay sur la programmation de cette 77e édition : la promesse d’une « complexité séduisante et joyeuse »), Tiago Rodrigues, le nouveau directeur du In, et ses deux co-directrices proposent une quarantaine de spectacles, ainsi qu’une pléthore de propositions passionnantes. Les lieux patrimoniaux sont sublimes, souvent aménagés pour recevoir les publics en plein air.

© Christophe Raynaud de Lage

Exceptionnel, cette année, on retrouve la Carrière Boulbon, choisie par Peter Brook pour son mémorable Mahâbhârata en 1985. Déserté depuis 2016, car coûteux et complexe à aménager, ce lieu magique tient une place à part dans l’histoire du festival. Il est aujourd’hui investi par Philippe Quesne, pour son Jardin des délices (6-18 juillet), un hommage au peintre Jérôme Bosch qui devrait entrer en résonance avec ce décor minéral et démesuré.

Pour Paysages partagés (7-16 juillet), le cadre sera carrément bucolique. Caroline Barneaud et Stefan Kaegi (de Rimini Protokoll) proposent une immersion sonore à plusieurs artistes européens. Soit sept pièces jouées en sept heures, en plein air, sous les arbres, à Pujaut. Un projet hors norme qui promène le spectateur dans une nature abordée de façon originale et concrète.

Cette 77e édition bouscule-t-elle nos repères ? Elle détone, en effet, en mariant le local et l’international (et une forte présence de la langue anglaise) et en ciblant la jeunesse. Les deux spectacles qui l’inaugurent sont aussi emblématiques du grand écart souhaité. En effet, G.R.O.O.V.E (5-10 juillet), porté par Bintou Dembélé, figure emblématique du hip hop, ouvre les portes de l’Opéra en détournant le livret des Indes galantes. Cette déambulation se veut une « traversée flamboyante qui bouleverse les codes de la rue ». Un projet populaire et audacieux.

Jeux de perspective

Quant au spectacle Welfare (5-14 juillet), l’adaptation théâtrale, par Julie Deliquet du documentaire choc de Frederick Wiseman (visible au cinéma Utopia), il transforme la Cour d’honneur en centre d’aide sociale, pour donner à voir une journée particulière dans l’existence des démunis. Deux esthétiques et approches aux antipodes, mais deux projets bel et bien ancrés dans le réel.

Contrairement à l’ancien directeur Olivier Py, Tiago Rodrigues comptait assurer une présence discrète comme metteur en scène, avec une seule représentation de son By Heart (le 25 juillet). Mais, en remplacement des Émigrants, du polonais Krystian Lupa, il reprend finalement sa création 2022, Dans la mesure de l’impossible (13-22 juillet).

Parmi les expositions, ne pas manquer L’Œil présent continue (lire le compte-rendu du 1er volet par Laura Plas, en attendant celui du second par Lorène de Bonnay). 20 % de cette suite attendue sont constitués de nouveaux clichés dans une scénographie revue en partie. Les photos exceptionnelles de Christophe Raynaud de Lage offrent une magnifique plongée sensorielle dans la mémoire récente du festival. Un récit sensible qui fait renaître dix-huit ans d’émotions collectives.

À noter aussi, la 3édition des Douze Heures des auteurs, le 12 juillet, toujours à la Maison Jean Vilar. Artcena, France Culture et leurs partenaires proposent de découvrir, en accès libre de midi à minuit, la richesse et la diversité des écritures contemporaines à travers des lectures, des rencontres, des projections et bien d’autres surprises. Un banquet des auteurs et un DJ set-performance clôtureront cet événement festif. 

Du In au Off

1 491 spectacles dans 141 lieux ! L’abonnement est recommandé, d’autant plus qu’il s’accompagne de nouveautés : 30 % de réduction sur les spectacles, l’accès aux concerts du Son du Off et des avantages dans les lieux culturels, touristiques et commerces partenaires (dont de bouche).

Mieux vaut se poser pour consulter le programme en ligne ou bien suivre nos recommandations. Nous sommes loin d’une logique de sobriété, mais ce foisonnement témoigne du dynamisme des artistes. Avignon Festival & Compagnies (AF&C) est fière de représenter la vitalité et la diversité de la création. Il y en a effectivement pour tous les goûts et tous les âges, car on l’oublie parfois : outre le théâtre, on trouve du cirque, de la danse, de l’humour, des spectacles jeune public, des spectacles musicaux, des concerts…

D’ailleurs, inédit au Village du Off, le festival de musiques actuelles le Son du Off (7-28 juillet) remplace les traditionnelles soirées du bar du Off. Côté lecture, AF&C s’associe également à La Comédie humaine, pour inaugurer la librairie du Off, avec des séances de dédicaces programmées.

Trois semaines rythmées par des temps forts

Toute l’année, l’association développe des dispositifs pour soutenir la création, accompagner l’émergence et la professionnalisation des équipes artistiques, pour travailler au développement des publics et à l’accessibilité de tous au festival. On commence à voir la concrétisation de ce travail. Outre, les ateliers de pratique artistique réservés aux enfants des centres de loisirs de la ville (ils préfigurent la création, l’an prochain, d’un village d’accueil pour les familles), notons parmi les nouveaux rendez-vous, un lieu dédié aux professionnels : le Forum Pro dans l’Espace Jeanne Laurent.

Au Village du Off, les soirées internationales et jeune public, ainsi que « les Apéros pro thématiques », placés chacun sous l’égide d’un partenaire du Off, complètent les cycles de rencontres, ouverts aux professionnels et aux publics, articulés cet été autour de quatre thèmes : « Place à la filière »; « Place à l’international » ; « Place aux auteurs et autrices » ; « Place au territoire ».

Ce soir, c’était la Parade du Off de la 57édition, qui a réuni plus de 600 artistes. 1 270 compagnies françaises et 125 compagnies étrangères sont présentes dans le festival. De quoi avoir un avant-goût ! L’événement est toujours très populaire, car les compagnies rivalisent pour attraper nos regards. Demain, il deviendra impossible de parcourir 100 mètres sans être harangué par des artistes attirant le chaland. Surtout, le bouche-à-oreille prendra le relais.

Bravo à l’initiative du Haup Studio qui a trouvé le moyen de faire parler de sa comédie romantique écologique ! Parés de costumes faits de bouteilles en plastique et de sacs de course, les comédiens ont opté pour un QR code, plutôt que des tracts, afin de promouvoir leur spectacle. Il est temps de réduire l’empreinte écologique du festival. La réglementation plus stricte pour encadrer l’affichage sauvage et diviser les déchets de moitié, ainsi que la stratégie RSE dans laquelle s’est engagée AF&C, devraient permettre de progresser sur ce point.

D’hier à aujourd’hui

Notre équipe écumera les salles à la programmation réfléchie et en phase avec notre passion pour le contemporain, mais elle garde un œil sur les théâtres historiques, tel le Théâtre des Carmes, qui a inauguré le Off en 1966. André Benedetto lançait alors un véritable défi face à l’institution théâtrale, au point que Jean Vilar ripostera en décidant d’investir, l’année suivante, le Cloître des Carmes. Ensuite, Gérard Gelas, du Chêne Noir, se liguera contre ce dernier.

Depuis, les relations se sont apaisées. Olivier Py, jouant aussi bien dans l’un que dans l’autre, a beaucoup œuvré pour valoriser leur complémentarité. Ne trouve-t-on pas aussi des compagnies institutionnelles ou indépendantes de qualité dans le Off ? Il propose tout de même 466 créations et beaucoup de premières en Avignon !

En partenariat avec Avignon Tourisme, le rapprochement entre le In et le Off se concrétise cette année par une communication tripartite afin de mettre en avant l’idée qu’il y a « deux festivals, mais un seul public », soulignaient les coprésidents d’AF&C, Harold David et Laurent Domingos à leur conférence de presse.   

Les théâtres emblématiques

Le catalogue du festival, épais de 480 pages, est classé par salles, un critère déterminant pour s’y retrouver. D’ailleurs, quelle bible que ce programme ! Parmi les théâtres à l’ancrage territorial fort et qui développent des projets communs : le Théâtre des Halles, qui fait d’ailleurs partie des Scènes d’Avignon (avec le Théâtre des Carmes, le Théâtre du Chêne Noir, mais aussi le Théâtre du Balcon, le Théâtre du chien qui fume et le Théâtre Transversal), un regroupement à l’origine du Souffle d’Avignon (cycle de lectures au Palais des Papes et Cloître Benoît XII, du 11 au 25 juillet) et de Fest’Hiver.

Créé dans les murs d’un ancien couvent en 1983, sous l’impulsion d’Alain Timár, le Théâtre des Halles est un lieu permanent de création et de diffusion des écritures contemporaines. La programmation du lieu, les résidences d’artistes, les actions culturelles et d’éducation artistique, ainsi que les créations de son directeur, lui ont permis d’acquérir un rayonnement bien au-delà de la région.

© DR

Cette année, Alain Timár adapte Rhinocéros d’Ionesco (en version roumaine surtitrée en français) et monte Occident-Express de Matei Visniec. Cet ambitieux programme, dont un événement franco-roumain proposé en collaboration avec le Teatrul municipal Matei Vișniec (Suceava), témoigne du développement international – singularité de ce théâtre, véritable lieu d’échanges et de rencontres. Évidemment, la programmation est riche d’autres mises en scène.

Les lieux incontournables

Quelques lieux s’efforcent de suivre une ligne éditoriale, voire conçoivent le festival comme une valorisation d’un travail mené durant la saison. C’est le cas de l’Artéphile (lire notre article) où les compagnies sont très bien accueillies, ce qui est loin d’être le cas dans tous les théâtres. Autre programmation cohérente, concoctée par une direction avisée et humaine : La Manufacture . C’est l’un des lieux les plus repérés pour son exigence artistique. Et ses spectateurs sont emmenés en navette jusqu’à la Patinoire et au Château de Saint-Chamand.

Le visuel rafraîchissant et inspirant de La Manufacture © Fatimah Hossaini

Le Train Bleu (Ttb) et le 11 • Avignon sont aussi des lieux incontournables qui ne cessent de pousser leurs murs. Ainsi, pour sa quarantaine de spectacles (une « programmation colorée, politique, pluridisciplinaire, paritaire et ouverte sur le monde »), le premier dispose-t-il de six scènes, dont une au Cloître de l’Université d’Avignon, un endroit ouvert pour la première fois à la danse avec une version en extérieur du solo Not I, en parfaite adéquation avec le sentiment de proximité voulu par Camille Mutel (avec le soutien de la région Grand Est, car la compagnie Li Luo est basée à Nancy).

Quant au 11 • Avignon, théâtre qui accueille une trentaine de compagnies (dont huit qui présentent leurs spectacles aux Espaces Mistral), il ne propose pas moins de « 32 perles… pour former le plus beau des colliers : nous sommes une entité privée, libre, et animée par une passion, irriguée par des valeurs, portée par une juste colère. Faire théâtre est un combat, un acte de résistance », lit-on dans l’édito.

Enfin, bien qu’inaugurée en 2022, La Scala Provence a su imposer une forte identité, grâce à des moyens à faire pâlir des institutions parisiennes. Mélanie et Frédéric Biessy font le pari de l’éclectisme, avec des têtes d’affiche et des révélations dans quatre salles de spectacle et de concert très confortables. Nous y couvrons aussi des spectacles intéressants.

Dimensions régionale et internationale

Après Les Hauts-de-France, pionniers dans ce type de dispositif (lire notre article), d’autres régions ont emboîté le pas dans le soutien aux compagnies présentes en Avignon. Cela représente un moyen de promouvoir des politiques culturelles ambitieuses. C’est le cas de la Seine Saint-Denis, à travers La Belle Scène Saint-Denis, à La Parenthèse (du 11 au 20 juillet), une programmation du Théâtre Louis Aragon, scène conventionnée d’intérêt national Art et création danse. Ce plateau 100 % danse est une belle vitrine de ce si précieux modèle de compagnonnage artistique. Un terrain d’aventure libre et atypique. 

25 ans, c’est l’âge du TOMA. Un quart de siècle d’un pari fou : aider les créateurs des Outre-mer à participer à la grande fête du théâtre français. 25 ans que dans la Chapelle du Verbe Incarné, se croisent, dialoguent, se fécondent les identités multiples de la France d’aujourd’hui. Une longévité qui permet de faire évoluer le lieu vers un centre de création, de mémoire, de formation, de diffusion des arts de la scène pour les outre-mer. Cette année, Greg Germain et Marie-Pierre Bousquet donnent résolument la parole aux femmes, avec des artistes de La Réunion, de la Guadeloupe, de Guyane et de Martinique.

L’AF&C accueille aussi 125 compagnies étrangères venues de 17 pays. Chaque été, sur la scène de La Condition des Soies, ancienne fabrique au charme fou, les arts vivants taïwanais présentent des spectacles avec le soutien du Centre culturel de Taïwan à Paris. Un ravissement !

Au-delà des remparts

Malgré tout, on n’hésite pas à traverser le pont. Il suffit de franchir les remparts pour s’offrir une respiration dans l’effervescence du festival et profiter d’une programmation singulière, libre et étonnante. Parfois même détonante !

Refuge, lieu de découvertes et de rencontres, Villeneuve en Scène est un carrefour de création où se retrouvent arts de la rue et du cirque, compagnies de danse et de théâtre itinérant. Exigeante et accessible, la programmation privilégie les formes atypiques (lire notre article) sur les places et dans les plaines, sous chapiteaux et dans des lieux patrimoniaux.

Pour la 17e année, Occitanie fait son cirque en Avignon s’installe à nouveau dans le cadre verdoyant et calme de l’île Piot. Du 8 au 16 juillet, sous chapiteau ou en salle, c’est l’occasion de découvrir la vitalité du cirque contemporain à travers sept spectacles venus d’Occitanie et d’ailleurs (lire notre article).

Enfin, du 14 au 21 juillet, sur l’île de la Barthelasse, la CMCAS d’Avignon et la CCAS (sous l’égide des activités sociales de l’énergie), présentent la 21édition de leur festival Contre Courant.

Voilà un programme bien chargé ! Mais, Avignon et ses alentours se vit à tous les rythmes. Nous sommes là pour vous aider dans vos choix.

Nos premières recommandations dans le Off :

• La Femme à qui rien n’arrive, de Léonore Chaix, à La Scala Provence (7-27 juillet) :  prise au piège d’une publicité virtuelle, une femme va être confrontée à ce qu’elle redoute le plus, qu’une chose lui arrive ; l’un des coups de cœur du dernier festival (lire la critique de Bénédicte Fantin).

• Déraisonnable, par les Productions du Sillon, à l’Artéphile (7-26 juillet) : un témoignage poignant sur la bipolarité (lire la critique de Léna Martinelli).

• Lalalangue, de Frédérique Voruz, au Théâtre des Halles (7-26 juillet) : une salutaire résurrection grâce à la psychanalyse et la scène (lire la critique de Léna Martinelli).

Autrement qu’ainsi, à Villeneuve en Scène (10-19 juillet) : la maladie d’Alzeimer abordée frontalement mais avec beaucoup de poésie par le chorégraphe Yann Lheureux (lire la critique de Stéphanie Ruffier).

• Ne quittez pas (s’il vous plaît), de Maud Galet Lalande (cie Heures Paniques), au 11 Avignon (7-26 juillet), sur les solitudes ordinaires, la perte du lien social et l’incommunicabilité ; un spectacle tellement juste (lire la critique de Léna Martinelli).

« Ne quittez pas svp ! » © DR

• Brazza – Ouidah – Saint-Denis, d’Alice Carré (cie Eia !), au 11 Avignon (7-26 juillet) : une plongée au cœur de l’histoire des tirailleurs, porteurs des mémoires et récits de vie qui construisent la France d’aujourd’hui (lire la critique de Laura Plas).

Continent, de Stéphane Bonnard (Komplex Kapharnaüm) à Villeneuve en Scène (10-22 juillet) : un spectacle participatif sur le quotidien d’un hébergement illégal de 350 personnes (lire la critique de Stéphanie Ruffier). 

• Nos corps empoisonnés, de Marine Bachelot Nguyen (cie Lumière d’août), à La Manufacture, (7-24 juillet) : le combat d’une femme exceptionnelle, dont la vie a été empoisonnée par Monsanto et cie (lire la critique de Léna Martinelli).

• YE l’eau !, du Circus Baobab, à La Scala Provence (7-29 juillet) : un spectacle autour d’une problématique grave, l’eau, la soif, l’urgence vitale, mais aussi l’entraide et la survie, par  l’un des fleurons du cirque africain (lire la critique de Florence Douroux).

• Le Beau Monde, une création collective d’Arthur Amard, Rémi Fortin, Simon Gauchet et Blanche Ripoche (L’École parallèle imaginaire) qui a remporté le Prix du jury Impatience 2022, à la Collection Lambert  (19-21 juillet) : dans un futur incertain, un rituel prend place sur un gradin de bois pour transmettre quelques fragments et gestes de notre déjà « ancien » XXIe siècle (lire la critique de Trina Mounier). 

« Derrière le hublot se cache parfois du linge » © Christophe Raynaud De Lage

Derrière le hublot se cache parfois du linge, Les Filles de Simone, au 11 Avignon (7-26 juillet) : une dissection aux petits oignons du système hétéronormé, une écriture légère et incisive du petit théâtre conjugal à réécrire (lire la critique de Bénédicte Fantin). 

• Pour sortir au jour, une traversée pleine d’humour et de tendresse de la carrière du chorégraphe Olivier Dubois, à La Scala Provence (14-16 juillet) (lire la critique de Léna Martinelli).

• Truffaut, Correspondance, des Ailes de Clarence, au Transversal (7-25 juillet) : un vibrant portrait du cinéaste (lire la critique de Florence Douroux).

De Profundis, d’Oscar Wilde (cie des Perspectives), à l’Albatros (7-29 juillet) : une analyse acérée de la morale victorienne (lire la critique de Florence Douroux).

Bartleby, d’Herman Melville (cie des Perspectives), au Théâtre Le Cabestan (7-29 juillet) : l’auteur de Moby Dick nous transporte dans le monde surprenant des copistes juridiques du XIXe siècle (lire la critique de Florence Douroux).

Le Journal d’un fou, de Gogol (cie des Perspectives), à l’Albatros (7-29 juillet) : une plongée bouleversante au cœur du mental abîmé d’un être, dont la raison, peu à peu, a pris le large (lire la critique de Florence Douroux).

Je-suis-tigre-groupe-noce © Marc Ginot
« Je suis tigre » © Marc Ginot

• Je suis tigre, de Florence Bernad (Groupe Noce), à La Factory, Théâtre de L’Oulle (7-22 juillet) tient en éveil les plus petits, dès 6 ans, en sollicitant les sens avec malice (lire la critique de Laura Plas).

• Anatomie du désir, de Boris Gibé (Les Choses de rien) à Villeneuve en Scène (10-22 juillet) : du cirque métaphysique qui nous invite à capter des forces invisibles (lire la critique de Léna Martinelli). 

Vox Populi, de Sophie Dufouleur (cie Abernuncio), à Présence Pasteur (7-27 juillet, de 10 heures à 11 h 30 et de 17 heures à 18 h 30) : une expérience sonore et théâtrale joyeusement vintage en caravane (lire la critique de Stéphanie Ruffier). 🔴

Léna Martinelli

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Festival d’Avignon

Du 5 au 25 juillet 2023
Plus d’infos ici

Festival Off Avignon

Du 7 au 29 juillet 2023
Plus d’infos ici

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